Je ne pensais pas aborder ce sujet sur le blog car après tout quelqu’un qui veut deux enfants ne viendrait pas expliquer son choix … parce qu’aux yeux de la société, ça semble être « normal ». Mais je vois bien que c’est un sujet qui vous intrigue et qu’en fait on est nombreux à être concernés par ce choix. Je ne pensais pas en parler non plus car … après tout y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis donc personne n’est à l’abri d’un changement d’envie ou même un accident qui ferait bouger les choses. Notre choix d’avoir un enfant unique.
Pour le moment, nous avons décidé de rester une famille à 3. Nous avions déjà cette idée en tête avant la naissance de Romie (d’ailleurs l’obstétricien qui m’a opéré pour ma césarienne avait du mal à concevoir qu’on pouvait être décidée à ce point :)) et cette décision ne change pas pour le moment (voire nous en sommes de plus en plus certains).
Quand je parle de notre envie de rester une famille à 3, je reçois systématiquement beaucoup de témoignages de personnes qui me disent vouloir la même chose, mais être très très embêtés par la pression sociale qui veut que : deux c’est mieux. Je reçois aussi des demandes de personnes qui se posent la question et qui s’intéressent à notre choix. C’est pour ça que j’ai décidé d’en parler aujourd’hui. Je parle en mon nom dans cet article, mais nous sommes vraiment d’accord avec Kévin sur ce point, ce qui est quand même une super chance, car l’un d’entre nous pourrait vouloir autre chose!
Alors déjà, je voudrais insister sur un point qui me semble évident. Il n’y a pas pour moi de famille parfaite, il y a une multitude de familles, et mes raisons de ne pas vouloir d’autre enfants ne s’appliquent pas forcément à d’autres familles, c’est vraiment quelque chose d’assez personnel. Je ne pense pas non plus qu’un enfant unique soit forcément malheureux comme je l’entends beaucoup, comme je pense de la même manière qu’on peut être très heureux d’avoir des frères et sœurs (ou pas). Je suis d’ailleurs moi même heureuse d’avoir un frère! Et j’aurais aimé avoir une sœur moi même quand j’étais enfant, mais vous voyez j’ai très bien survécu sans 🙂
Mais bien que je trouve ça cool dans l’idée d’avoir des frères et sœurs, je pense aussi que le plus important c’est de vivre dans une famille heureuse, et qui est heureuse de ses choix de vie. Et c’est pour ça que de notre côté nous n’envisageons pas d’autres enfants. Pour nous le bonheur est là, nous ne ressentons pas le besoin d’un autre enfant, ou la sensation de ne pas être au complet. Nous sommes très heureux comme ça alors pourquoi changer? C’est vraiment la raison principale à notre choix. Nous n’en avons pas envie et d’ailleurs quand je dis ça en général, ça coupe le débat parce qu’après tout, on fait bien ce qu’on veut!
Il faut dire qu’on entend beaucoup que la vie de parents va changer radicalement notre mode de vie mais ça n’a pas été le cas pour nous. Evidemment, il y a eu des ajustements, mais ils se sont fait naturellement et nous aimons la vie que nous pouvons continuer à mener maintenant que Romie est dans notre vie. Il faut dire aussi que nous avons eu la chance d’avoir une petite fille ‘facile’ dans le sens où elle a dormi très vite, mange bien, est d’une nature très calme et malgré sa timidité assez sociable et elle s’adapte parfaitement partout ou nous l’emmenons. Nous avons conscience que c’est une chance, même si évidemment cela est surement lié à notre façon d’être et que donc cette chance, nous ne l’aurons peut être pas deux fois 🙂 Je pense que l’envie de continuer de vivre une vie qui nous plait et qui est possible financièrement aussi avec un enfant est l’une des raisons (si l’on veut chercher une explication) qui nous conforte dans notre choix.
L’aspect financier entre également en compte évidemment, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve et qui sait peut être que Romie aura besoin d’un soutien qui nécessite plus de moyens à un moment de sa vie, ou bien que l’un de nous deux sera malade (croisons les doigts quand même hein) et nous aimerions pouvoir lui offrir une vie sans le stress du manque d’argent (sans avoir à ne vivre que pour le travail car ce n’est vraiment pas ma philosophie de vie… probablement parce que ma maman est décédée juste avant se retraite, je n’ai pas envie que le travail soit central dans ma vie). Mais vraiment cet argument n’est pas le plus important pour nous car c’est bien le manque d’envie qui reste le principal moteur de cette décision !
et vous qu’est ce qui motive votre décision à vouloir un enfant? ne pas en vouloir ? en vouloir plusieurs? un seul?
(photos : the tamarind tree) / pulls roses : Emoi Emoi / jupe Romie : Risu Risu
Maïlys says
Personnellement mon bébé a 8 mois et j’ai cette sensation depuis que j’ai accouché qu’on est pas encore au complet…. Je voulais qu’ils aient de l’écart genre 6 ans. Mais je ne suis pas capable d’attendre autant. J’ai trouvé le début de la maternité difficile alors on a trouvé un compromis mon mari et moi.
withalovelikethat says
l’essentiel c’est d’être d’accord à deux et de trouver son équilibre je pense!
P. says
Ah la pression sociale… nous ne voulons pas d’enfants, je n’en n’ai jamais voulu d’ailleurs. On m’a toujours dit que je changerai d’avis mais à 36 ans je suis de plus en plus décidée.
À cette non envie se sont ajoutés des causes génétiques (cancer et autres joyeusetés connues pour avoir des facteurs génétiques), financières et «sociétales» (pas envie d’être responsables de la venue au monde d’un être dans notre société/monde). Bref on est bien décidés, au grand damn de belle maman et de remarques de plein de proches (et moins proches). Donc je vous comprends à tous les deux. Vivez donc votre vie comme vous le sentez
withalovelikethat says
merci pour ton témoignage, j’ai du mal à comprendre pourquoi les gens bloquent sur les gens sans enfant! je suis persuadée qu’on peut être tout aussi heureux (si c’est un choix évidemment) alors continuez comme ça et soyez heureux 🙂
Anaïs Villain says
Ça me parle beaucoup car nous avons décidé nous aussi de n’avoir qu’un seul enfant. On est même allé plus loin puisque mon mari a choisi de passer par la case vasectomie il y a 3 mois… Du coup au moins plus de réflexion du genre « vous dites ça mais vous verrez, dans quelques années vous changerez d’avis » ! Bon la notre se réveille encore en moyenne 2 fois par nuit, peut-être que ça a pesé dans notre choix mais on est surtout amoureux de notre fille et souhaitons profiter d’elle au maximum.
withalovelikethat says
ah oui là au moins y’a pas de risques de changer d’avis! j’imagine que le manque de sommeil n’aide pas c’est sur, mais cela dit, souvent ça motive les gens à enchainer aussi donc c’est surement pas cette raison en effet qui vous a motivé 🙂
Lise says
Oscar se réveille beaucoup encore la nuit il a deux ans, et on est plutôt de la team « pas envie d’enchainer » car trop trop de fatigue !!!
withalovelikethat says
aha oui je comprends aussi ce point de vue! même si on dit que souvent le deuxième est l’opposé du premier sur ce point! je vous le souhaite si un jour vous décidez d’agrandir votre famille ,et si vous le voulez pas je vous souhaite de trouver un moyen de tous dormir sereinement 🙂
Marine says
J’ai toujours eu en tête l’image d’une famille avec 3 enfants. Et je trouvais dommage les gens qui faisaient le choix d’un enfant unique. Mais depuis que je suis maman, honnêtement je comprends. Je comprends qu’on puisse se dire qu’un bébé c’est suffisant, qu’il nous comble d’amour que l’équilibre est parfait et qu’on ne veuille pas redistribuer les cartes.
Et surtout le désir d’enfant c’est quelque chose de tellement personnel … Les gens ne devraient s’autoriser aucun commentaire et encore moins de mettre la pression
withalovelikethat says
oui les gens ont tendance à penser que ce qui est bon pour eux, est pour bon pour les autres mais ce serait bien dommage si tout le monde avait les mêmes envies!
Anne BARRANX says
Coucou ! Je partage ton avis ! On était déjà pas sûrs de vouloir etre parents au départ. Finalement, on a changé d’avis, et nous sommes les plus heureux avec Stan ! Mais on a une vie de fou, on court, on donne notre temps à notre fils, on arrive à s’en preserver (un peu) pour nous, mais on est certains qu’avec deux, un déséquilibre se créerait. Alors, si on devient 4 , puis qu’on se sépare, bof !
Aujourd’hui, on est sûrs qu’ on s’occupe bien de notre fils, qu’il a le meilleur de ce qu’on peut lui donner. Je ne voudrait pas être un parent moins disponible parce que je ne gère plus.
withalovelikethat says
oui… je sais aussi que le temps pour moi, ou pour mon couple serait BEAUCOUP plus difficile à trouver avec deux enfants, je le vois un peu autour de moi. ca ne veut pas dire impossible évidemment mais bon … comme de toute façon on a pas envie ça tombe bien!
Annabelle Next Door says
je fais partie actuellement d’un groupe de parents participant à une recherche universitaire sur l »épuisement et le stress parental. Il n’y a aucun parent d’un seul enfant… Et beaucoup de mamans qui viennent d’avoir le deuxième 🙂
Bon, ça reste un tout petit échantillon mais je pense que c’est assez représentatif.
withalovelikethat says
aha oui ça ressemble bien à ce que je vois dans mon entourage! bon à mon avis il y a quand même des parents d’un enfant épuisés hein 🙂 mais c’est vrai qu’on dit souvent que le passage au deuxième est souvent le plus délicat (alors deux à la fois forcément …) cela dit, nous avons eu la chance d’avoir jamais de souci de sommeil avec Romie, donc nous avons été très chanceux sur ce point et j’aurais du mal à vivre autrement aha
Amélie says
Je ne vais pas vraiment donner mon avis car je n’avais pas tranché quand »Numérobis » s’est frayée un chemin et que c’est parfait comme ça, mais sachez que de toute façon quand on en a deux il se trouve toujours des gens pour parler du troisième, surtout quand on a le mauvais goût d’avoir deux filles…
Bref, suivez ce que vous ressentez bon pour vous et espérez avec moi que quand nos filles seront grandes leur utérus ne sera plus considéré comme un bien national sur lequel tout le monde est autorisé à donner son avis…
withalovelikethat says
personnellement je reçois rarement de remarques négatives parce que je pense que les gens voient que je suis sure de moi… mais comme je reçois sans cesse des messages sur le sujet, c’est clair que c’est un sujet très tabou. Alors autant en parler pour montrer que chacun fais bien ce qu’il veut!
Aurélia says
Oh je suis comme vous! 2 filles et on me demande sans cesse si le 3ème est prévu et quand je répond non, « on » ajoute: « même pas pour avoir un garçon? »
Et bien non, j’ai toujours voulu avoir 2 enfants assez rapprochés (19 mois d’écart) et c’est parfait pour nous. J’avais aussi une préférence pour 2 filles donc je suis totalement comblée. Qu’est-ce que c’est que ce sexisme?!
Laissez les gens vivre!
Mak says
Personnellement en tant que petite 3e et dernière, mettre au monde plusieurs enfants m’a toujours semblé une évidence, et aujourd’hui j’en suis convaincue encore plus, je suis heureuse de partager ma vie de femme et de mère avec mes sœurs aujourd’hui, j’aime le fait que mes enfants aient des cousins cousines avec qui créer des souvenirs inoubliables et faire le fou/plein de bêtises, j’aime le fait que mon aîné s’occupe divinement bien et aime sa petite sœur et qu’en retour elle le regarde avec tant d’amour que j’en pleurerais, j’aime le fait qu’ils soient là l’un pour l’autre si un jour il nous arrivait qch et à plus long terme, encore plus! Une amie m’avait dit un jour que finalement c’etait terrible de ne faire qu’un seul enfant car le jour où les parents vieillissent et ont des problemes de santé, c’est dur à gerer seul émotionnellement et nerveusement parlant, et coûteux par ailleurs (c’etait exactement ce qu’elle etait en train de vivre avec son pere qui a malheureusement les maladies d’alzheimer et parkinson), et enfin, je ne connais pas un seul couple qui ne se soit pas dit avant la venue du 2e, « mais comment fais je faire pour aimer autant mon 2e enfant » et qui finalement ne se soit plus jamais posé la question à sa naissance (nous y compris). Ah et j’oubliais, dernier petit point Même si je pense que c’est aussi une question d’education, un enfant unique ne donne pas forcément la même chose qu’un enfant qui s’est construit avec des frères et sœurs, et j’aime la vie en collectivité et j’ai aimé partager des vacances avec d’autres jeunes et apprendre ce que c’etait de tout partager au quotidien etc, même si on est bien élevés je trouve que la fratrie prépare à la vie en fait…évidemment je ne juge pas le fait d’avoir un seul enfant mais je n’aurais pas pu pour toutes ces raisons, et parce que c’est tellement enrichissant d’elever des enfants (sauf si j’avais une contrainte de santé bien sûr). Bref, il faut faire ce que l’on sent mais bien y réfléchir pour ne jamais regretter, et d’ailleurs maintenant que mon fils a goûté à la vie de grand frère, (et ça a été dur le premier mois!!) il me redemande un petit frère ou une petite sœur , je crois qu’en fait il recherche des compagnons de jeu…;) vive les petits loups en tt cas et restons libres de penser et faire ce que l’on veut !
withalovelikethat says
alors de mon côté, je n’ai jamais eu peur de ne pas aimer un deuxième enfant autant qu’un premier. je sais que si en avions un autre je l’aimerai autant! je comprends tout à fait qu’on soit heureux d’avoir des frères et soeurs (peut être même plus adulte) mais on oublie aussi que beaucoup de frères et soeurs ne s’entendent pas … le problème des parents souffrant, c’est sur que c’est compliqué, mais tout autant quand les frères et soeurs s’engueulent par dessus ça. Pour l’aspect de sociabilité, je ne pense vraiment pas que ce soit un problème, la vie en communauté est partout si on ne reste pas enfermés. Je trouve que les gens généralisent ce qu’est un enfant unique au travers d’exemples pas toujours heureux, mais ça ne veut pas dire que c’est la réalité. Dire que les enfants uniques ne savent pas partager ou qu’ils ne sont pas préparés à la vie, c’est un peu généraliser pour dire que ce n’est pas un bon choix je trouve. C’est un peu dommage car c’est faux déjà et parce que du coup ça laisse penser que les parents qui font ce choix ne font pas le meilleur pour leur enfant. Bref c’est beaucoup à cause de ce genre d’idées préconcues que les gens qui n’en veulent qu’un se sentent jugés. voilà je sais que ce n’était pas le but du message mais de mon point de vue je le trouve un peu ‘jugeant’ quand même 🙂 alors vive toutes les formes de familles 🙂
Londoncam says
Je suis tout à fait d’accord avec toi Cécile. D’une part car je suis moi même enfant unique et que je ne crois pas être une personne qui ne sait pas partager, ni quelqu’un avec des soucis de sociabilité. Je connais des enfants issus de fratrie égoïstes, des enfants jnkqusu ouverts et gzbereux, et inverdement. C’est lié au tempérament et a l’éducation !
Et d’autre part car avec mon conjoint nous sommes comme Kevin et toi : heureux a 3, et sans envie d’avoir un autre enfant, pour les mêmes raisons que vous (et pas par peur d’aimer moins un 2e enfant).
J’ai été assez agacée d’une conversation récente avec une collegue qui m’assenait des clichés sur les enfants uniques et jugeait notre choix, ces jugements me blessent et je trouve dommage de vouloir « convaincre » sur l’envie ou pas d’avoir un enfant, sur le nombre voulu…
Mel says
Bonjour 🙂
Je me permet d’intervenir également en tant qu’enfant unique. J’aurais beaucoup aimé avoir un grand frère ou une grande soeur, pour le côté protection (enfance difficile) mais je ne suis pas malheureuse d’avoir grandi seule. Tout comme Londoncam je suis très loin d’être égoïste, de ne pas savoir partager (émotionnellement et matériellement), ça a même été un gros souci à l’arrivée à l’âge adulte ou de nouveaux « amis » ont bien profité de ma générosité. BREF, non, vraiment non, enfant unique ne veut pas dire adulte égoïste !
Il y a des fratries qui ne s’entendent pas, ni ne s’aiment d’ailleurs. J’en ai malheureusement plein d’exemples autour de moi, de frères/soeurs adultes qui sont fâchés à ne plus se parler ou qui ont peu de rapports, c’est d’ailleurs l’une de mes grandes peurs de mamans : que mes fils ne soient pas « amis » en grandissant…
Mak, à travers votre expérience très positive de la fratrie et votre vision très négative de l’enfant unique, vous êtes tout de même dans le jugement des parents qui ne savent pas ce qu’ils ratent et qui pourraient changer d’avis. Êtes-vous aussi de ces personnes qui pensent que les femmes/couples qui affirment ne pas vouloir d’enfant vont changer d’avis et font une erreur de jugement ? 🙂
withalovelikethat says
oui je suis d’accord que les enfants uniques autour de moi, sont même presque plus sociable car ils sont habitués à aller chercher des relations amicales là ou ils se trouvent! mais encore une fois ce n’est pas une généralité, il y a de tout 🙂 je pense qu’en effet les parents jouent beaucoup dans la relation d’une fratrie, après il y aussi les caractères de chacun et ça c’est difficile de savoir à l’avance!
withalovelikethat says
oui il y a beaucoup de clichés mais tu es la preuve que tout peut bien se passer 🙂 si tu as fait le même choix pour ta famille c’est que ça n’a pas du être aussi horrible ! je pense de toute façon qu’il n’y a pas vraiment besoin de raison, plus une envie ou pas! aujourd’hui on a le choix alors autant en profiter!
Mak says
Désolée si mon commentaire donnait l’impression d’un jugement 🙁 je crois qu’on essaie tous de faire ce qui nous semble le mieux et que comme tout c’est très personnel, il y a un background familial et un contexte de couple et ça donne une prise de décision. Et en fait, je ne pense pas que tous les enfants uniques sont comme ci ou comme ça, c’est plutôt que j’aurais peur qu’ils le soient, ce qui est un peu différent, et oui ce sont clairement des généralités (donc ne concerne pas tt le monde) mais c’est aussi parce que j’ai Quelques exemples sous la main Dont je peux vous parler 🙂 cela dit je crois qu’il y a vraiment un effet generationel. On rencontre et on côtoie bcp plus de gens aujourd’hui qu’à une certaine époque et effectivement ça change pas mal la donne, tous les enfants sont super sociabilisés des le plus jeune âge, ce qui est très cool et renverse un peu la tendance. Et par ailleurs, c’est un bon point ce que vous disiez, tout cela vaut bien sûr si tout le monde s’entend bien ds une famille et c’est vrai que ce n’est pas tjs le cas, loin de la, je crois qu’en fait, un paquet d’entre nous (pas tout le monde encore une fois) reproduit ce qu’il a vécu surtout si ça a pas trop mal fonctionné. Et c’est un peu en mon nom que j’ai parlé. Pour conclure, j’ai écrit pas mal de généralités qui par définition ne peuvent pas s’appliquer à tout le monde, et tout cela peut donner l’impression d’un jugement, vous faites bien ce que vous voulez et vous avez mille fois raison, mais c’est vrai que si une amie me disait qu’elle s’appretait à faire ce choix là, je crois que je lui dirais de réfléchir encore un peu avant de prendre une décision, juste pour éviter le regret (qu’elle n’aura peut être jamais), et probablement parce que vu le bonheur que ça me procure, j’aurais peur qu’elle passe à côté mais ce ne serait pas par jugement, plus pour qu’elle mûrisse sa réflexion, et surtout elle ne serait peut être pas plus heureuse, bref zéro, un ou dix enfants, on fait encore ce que l’on veut, et surtout on fait ce qu’on sent le mieux pour soi, sa famille et son couple,en gros, on est libres !!
withalovelikethat says
alors je ne suis toujours pas d’accord sur la question des généralités. Ce n’est pas parce qu’il existe des préjugés qu’ils sont vrais. si on entre la dedans, alors les clichés racistes ou sexistes sont vrais aussi? et encore une fois si tu dis à une amie sure d’elle qu’il faut qu’elle murisse sa reflexion pour éviter un regret (parce que toi tu es plus heureuse comme ça) alors ce sera surement mal pris. PArce que j’imagine que tu n’aurais pas aimé qu’on te dise, olala tu fais plusieurs enfants, tu es sure de toi, tu ne risques pas de regretter? tu vois ce que je veux dire? En tout cas merci pour tes précisions, et ne t’inquiètes pas l’idée n’était pas non plus de critiquer ton point de vue. c’était plus pour te prévenir qu’en disant certaines paroles qui pour toi ne sont pas forcément négatives, cela peut blesser d’autres personnes!
Mak says
Ohlala je n’avais Pas lu tous les autres commentaires laissés suite à mon poste, loin de moi l’idee de juger tous les enfants uniques, ça ne s’appelle pas des généralités pour rien, en revanche s’il existe des clichés ce n’est peut-être pas pour rien, ça veut pas dire que tous les enfants uniques sont pareils, ne savent pas vivre en communauté etc,ça veut dire qu’il y a probablement une propension supérieure à la moyenne d’enfants ayant été habitués à avoir deux parents qui ont centré leur attention (de manière excessive) sur eux , en fait c’est juste du bon sens, c’est logique Qu’il y ait plus ce risque là chez des enfants uniques ( et d’ailleurs, ça ne fait pas de leurs parents de mauvais parents mais peu importe), et en plus ça ne veut pas dire que ce pb n’existera chez des familles avec plus d’enfants. Bref, loin de moi le jugement, je m’arrete ici car j’ai l’impression que l’ecrit n’est pas le meilleur moyen pr avoir un débat 🙂 bonne soirée à toutes
Athéna says
Et bien moi qui en ai 6 je comprends complètement ce choix de n’avoir qu un seul enfant dans la mesure où vous vous sentez au complet ! C’est très chouette de lire ton témoignage si intime. Vous semblez être hyper en phase tous les 2 et ce bonheur à 3 est vraiment palpable.
Dans tous les cas de figure la pression sociale est présente je crois. Je n’ai jamais envisagé être mère de famille nombreuse et pourtant… Ça m’est clairement tombé dessus et j ai dû réadapter ma vie, mes envies, mon temps… Et malgré ce que je porte au quotidien je reçois régulièrement des agressions extérieures qui me touchent toujours personnellement sur l avis que certains ont de la famille nombreuse en générale. ..
C est injuste . Chacun devrait être libre de choisir sa vie sans entendre quelconque jugement !
withalovelikethat says
ah oui c’est trop dommage, je ne comprends pas les gens qui se permettent de juger … à quoi ça sert? si les gens sont heureux comme ça alors en quoi ça les ennuie?
Andreaabicyclette says
Tout pareil! Je me suis toujours projetée qu’avec un enfant et bizarrement Romain aussi (même si lui il y a une part de superstition et d’avoir des jumeaux en deuxième grossesse )! Depuis l’arrivée de Marceau l’idée d’agrandir notre famille s’éloigne de plus en plus, parce qu’on se sent au complet, rien de ne manque! Mais il n’y a qu’en les imbéciles qui changent pas d’avis et comment réagirions nous si un accident arrivait!? Bref j’aurais pas de fille et peut être que mon fils sera un peu notre centre du monde mais on a prévu d’être heureux comme ça! Pour le moment j’ai peu vécue la pression sociale mais je pense que les 40 ans de Romain aide les gens à trouver une raison (fausse!)
withalovelikethat says
c’est chouette quand on est raccord je trouve! oui après comme vous, évidemment rien ne dit qu’on ne changera pas d’avis un jour! pour le côté centre du monde, je crois que tant qu’on en est conscient alors tout ira bien… on parle trop des pauvres petits enfants uniques pour oublier ceux qui étaient très heureux comme ça 🙂
Vanessa says
Depuis toute petite, j’ai toujours voulu deux enfants. Etant fille unique, j’ai toujours rêvé d’avoir un frère ou une sœur donc je ne voulais pas reproduire. Et puis des années d’essais, la PMA, l’arrivée de notre petit chat (enfin!)… Bref, on est trois et finalement c’est pas si mal. Je pense qu’on savoure d’autant plus après toutes ces galères. Je ne me vois vraiment pas recommencé les protocoles, la grossesse que j’ai détestée (contre toute attente) et les premiers mois avec bébé entre reflux, coliques, fatigue… Là, elle a deux ans et c’est génial, j’adore cette période comme je suis convaincue d’adorer aussi les années à venir (oui, oui même l’adolescence). On a trouvé notre équilibre. Tout serait parfait sans les jugements des uns et des autres « ah vous ne voulez pas de deuxième ? Mais c’est dommage pour elle! »…
withalovelikethat says
je crois qu’on idéalise beaucoup les situations qu’on n’a pas soi même en fait. Les enfants uniques s’imaginent avec des frères et soeurs et c’est bien normal, mais il y a aussi des fratries qui ne ‘fonctionnent’ pas si bien. aha et bon clairement moi la grossesse, m’a aussi reconvaincue de ne pas en vouloir d’autres, j’ai tellement détesté, je ne m’imagine pas revivre cette période (même si évidemment je le referais pour avoir ma romie, je ne suis pas prête à le faire pour un enfant que je ne connais pas). Et pour les jugements qu’ils aillent se faire voir 🙂 c’est dommage d’avoir des parents heureux depuis quand?
Doudou92 says
Ce n’est pas la première fois que tu parles de ta période de grossesse que tu as mal vécu… Peux-tu nous en dire plus ? Si ce n’est pas trop indiscret Je pense que cela peut aussi être un facteur déterminant à ne pas vouloir revivre la même chose surtout si tu en gardes un mauvais souvenir.
withalovelikethat says
je pense que tu pourras trouver tout ce que j’ai dit sur le sujet dans les articles sur ma grossesse. Je pense qu’en effet ça n’a pas aidé à changer d’avis 🙂 mais nous avions déjà cette idée en tête avant 🙂 en gros durant cette période, j’ai été très stressée et même déprimée ce qui ne m’arrive que très rarement, j’ai été handicapée tout le long car impossible de marcher et donc obligée de rester chez moi, bref à peu près l’opposé de ma personnalité. ça n’empêche pas que si je devais el refaire pour ma romie, je le ferais les yeux fermés. Mais je n’ai pas envie de le faire pour un enfant que je ne connais pas encore 🙂
Coraline says
Merci Cécile car tu as le chic pour trouver les mots justes pour décrire clairement ce que beaucoup d’entre nous ressentent malgré la pression sociale ! Je me sens comme toi complète avec ce seul petit être et je ne ressens pas le besoin d’agrandir la famille mais l’entourage (proche ou pas) nous demande sans cesse quand arrivera le deuxième….Et il est vrai que pour avoir eu 2 soeurs et connaître ce lien si fort je me dis que ma décision est égoïste et que ma fille me reprochera peut-être un jour de ne pas faire partie d’une fraterie, est ce quelque chose qui te préoccupe ou est ce que je me prends trop la tête avec une hypothèse où ressort clairement ma culpabilité ?
withalovelikethat says
evidemment j’y pense. Je sais qu’un jour, elle me demandera surement un petit frère ou soeur. Mais comme moi j’ai demandé à avoir une soeur et je n’en suis pas malheureuse pour autant. Je pense qu’en ayant des parents heureux, les enfants seront heureux également ! et je ne pense pas non plus qu’être égoiste est un problème. Pour rendre heureux les autres, il faut être heureux soit même! on rayonne plus!
Marine says
Tous ces choix sont personnels, a bas les jugements gratuits! De toute facon lorsque le choix est réfléchi et assumé a 2, rien ne pourra vous blesser!
Pour ma part, j’ai 30ans, quand j’ai eu mes 2premiers a 17mois d’ecart et que je voyais leur complicité (des la naissance) souvent a me laisser les larmes aux yeux, le 3eme est arrivé tres naturellement car evident. Oui parfois on est nombreux et les enfants ne s’entendent pas, mais je pense que si l’amour, l’entraide, sentir que papa et maman sont équilibrés, ont ete inculqués des le debut il y a de grandes chances que de forts liens fonctionnent. Apres il y a la question des temps réguliers en couple, des voyages, nous, que nous en ayons 1 ou 4 ca ne change rien, on programme notre diner en amoureux, quand on prévoit un grand voyage nous préfèrons le faire tous les 5. Je pense que c’est aussi un etat d’esprit qui ressort de l’education, nous sommes tous les 2 issus de famille tres nombreuses, et c’est cette ambiance qui nous fait vivre, nous anime, et qui nous rend heureux , soyez heureux tous les 3 !
withalovelikethat says
oui, il faut être heureux de ses choix, c’est le plus important! selon moi, on peut l’être peu importe le choix que l’on fait, tant qu’on est d’accord ensemble!
S-A says
Merci pour cet article Cécile!
Je te suis sur Instagram depuis quelques mois et je connaissais donc votre choix.. j’avoue avoir hésité à t’envoyer un message et je me suis dit qu’il se perdrait parmi les autres et aujourd’hui je découvre ton article…
Pour ma part j’ai deux grands frères et je me suis parfois sentie « fille unique » à l’intérieur de ma fratrie.. ils ont toujours eu une relation très fusionnel presque gémellaire mais j’y ai trouvé ma place 🙂
Avant d’avoir un enfant j’étais persuadée d’en vouloir deux et une fois le mari trouvé ça n’a pas changé 😉 Nous nous sommes mis en couple à 20 ans et la vie nous a fait devenir parents 7 ans plus tard!
J’ai eu une grossesse « correcte » mais n’étant pas bien dans mon corps de base ce n’était clairement pas la meilleure période de ma vie!
En fait, tout à basculé après l’accouchement.. j’ai fait une hémorragie de la délivrance (expulsion du placenta), perdue 1,5 litres de sang et j’ai vu la situation échapper au personnel soignant. Nous avons eu la peur de notre vie avec mon mari et mes proches.
Mon gynécologue a conclu cette « mésaventure » en disant qu’à mon prochain accouchement il me ferait une « délivrance artificielle » car je ferais une hémorragie après chaque accouchement.. et « au revoir madame, à la prochaine! ».
Nous avons mis quelques mois à en parler avec mon mari mais nous étions clairement traumatisé par cet accouchement et nous ne voulions plus jamais revivre ça! Nous aurions peut-être dû voir un thérapeute pour nous aider à dépasser cette peur.. mais nous étions tellement heureux avec notre fille et c’est tout ce qui comptait!
Le fantôme de ce deuxième bébé nous a poursuivi pendant longtemps (et nous rattrape encore parfois) mais aujourd’hui notre magnifique Rose a 6 ans et demi, elles est épanouie et nous sommes comblés, nous avons l’impression d’avoir trouvé notre équilibre à 3.
Malgré la pression sociale (sur moi et pas sur mon mari bien sûr!!) je suis de plus en plus sûre de mon choix pour plein de raisons… mais parfois une petite voix me dit
« Suis-je sûre que je ne regretterais pas? »
« Est-ce que j’ai raison d’avoir peur pour ma vie en cas de 2ème accouchement? Les femmes qui ont vécues la même chose arrivent sûrement à dépasser leur peur elles »…
Bref, tout ça pour dire que peu importe les raisons qui nous confortent dans notre choix la pression sociale est toujours là alors que la plupart du temps nous sommes « jugés » par des personnes qui ne connaissent pas toute l’histoire.
Alors, lire ton article Cécile, c’est réconfortant et important dans ce monde conformiste et plein de préjugés!
PS : Désolée pour le roman, encore merci et beaucoup de bonheur à vous trois, quatre avec Blue pardon! (nous avons aussi un beau chat gris qui a 13 ans ^^).
Daphnee says
Bonjour , cet article me parle tellement…. notre fille va avoir 9ans le 16avril. 9ans quon nous dit « le petit 2eme cest pour quand? » …. et bien non on ne veut pas de 2eme enfant. Notre decision etait deja prise avant meme d avoir notre fille. Pourtant nous avons une princesse super cool qui a ete un bebe super facile a élevé. Mais non ca nous a pas donné envie d un 2eme. Nous sommes bien a 3 . Ca ne s explique pas ca se vit ca se ressent. La pression sociale est forte qd même.. on nous accuse d egoisme… on nous dit que nous faisons le malheur de notre fille…. ce sont des mots durs et blessants pour des parents qui se démènent au quotidien pour offrir une jolie vie a leur fille. Un exemple aussi qui est blessant…. les prix famille dans les parcs d attraction, ciné ou autres…. cest a partir de 4 personnes!!! Parcque a 3 on n est pas une famille??? Sinon pour être honnete oui notre fille a 4 ans et a 8ans nous a demandé pourquoi elle n avait pas de frere et soeur . Car cest un age ou ses amis ont eu des freres et soeurs. Nous lui avons expliqué elle a parfaitement compris.
Bisous a tous les trio d amour ( oui cest comme ca que je nous appelle )
Daphnee (notrebulledamour sur instagram)
withalovelikethat says
ah oui je ne doute pas qu’elle demandera un jour à avoir un frère ou une soeur! mais comme tu dis quand on explique tout va! et je vois bien votre petite famille et la façon dont vous laissez la place aux autres avec les copains de ta poulette, c’est chouette à voir!
Daphnee says
Merci ♡ .
Banane says
Pour nous c’était 3 ou 4 depuis le départ.
Le premier est arrivé avec un lot de soucis qui a fait que certains ont été surpris qu’on retente notre chance 3 ans après. Et ensuite j’avoue que j’ai hésité un moment, oscillant entre la peur d’un manque et celle d’être dépassée. Finalement le 3eme est arrivé très vite après la décision, mais j’ai eu du mal à m’y faire complètement (1 an après sa naissance je dirais).
Bref, aujourd’hui on est 5 et on est au complet. Même si dans lespremiers temps j’avais un peu de mal à me dire que la maternité était une page tournée, maintenant la porte est fermée sans regret.
C’est humain d’avoir une opinion sur la situation des autres, on projette tous notre histoire, mais on n’est pas obligé de (autorisé à?) la partager à voix haute avec les intéressés.
withalovelikethat says
oui évidemment on est humains, moi en tout cas j’essaie de faire attention quand je parle de ce sujet, et je fais surement aussi des gaffes comme tout le monde 🙂 c’est chouette de se sentir au complet! moi j’avoue qu’au contraire je ne suis pas nostalgique (enfin je le serais peut être dans quelques années je ne sais pas) mais j’ai hâte de vivre de nouvelles aventures!
Nolwenn says
Bonjour Cécile 🙂
Ca fait du bien de lire ce genre d’article ! Je crois d’ailleurs que c’est après avoir déjà lu certains de tes propos sur le sujet (peut etre en story je ne sais plus) que je me suis vraiment interrogée.
On entend effectivement dire partout que bon les enfants uniques sont comme-ci ou comme-ça, que c’est cool pour eux d’avoir un copain de jeu qui, de préférence, aura un âge rapproché. Ca me scandalise un peu car ça voudrait dire que l’enfant « premier » ne pourrait pas s’épanouir pleinement sans un frère ou une soeur ? Il y a la garderie/crèche/nounou ou/puis l’école pour permettre à l’enfant d’avoir des relations sociales, de jouer. Et à la maison ? C’est bien simple, il reste à l’adulte de prendre du temps pour jouer, faire des activités avec son enfants. On peut tout à fait ne faire grandir qu’un enfant, il faut juste lui offrir ce qu’il y a de plus normal après l’amour, son temps. Prendre le temps de lui en donner mais la société nous presse tellement que ce temps fait défaut.
L’autre jour sur insta j’ai répondu à un post dont le sujet était de savoir ce qu’on nous avait dit en mode « ah tu verras… » mais qui était en réalité bien éloigné de la réalité. Immédiatement m’est venu « tu ne pourras plus rien faire comme avant » parce que pour moi c’est faux. La vie n’a pas « vraiment » changé en ce sens qu’,il suffit de s’adapter (à la base nous ne faisions déjà rien de « compliqué »). Ca me conforte dans l’idée que peut être qu’un second ne me parait pas « obligatoire ». Je n’ai jamais eu d’idée de famille figée, je n’ai jamais trop réfléchi au fait d’avoir un enfant ou pas, c’était « normal ». Du reste… Je me dis qu’avec un deuxième peut être que oui tout change et je ne suis pas certaine d’en avoir envie. La seule chose que je voudrais peut être revivre c’est la phase d’accouchement mais c’est purement égoïste, en espérant avoir l’accouchement que je n’ai pas eu. Mais rien ne fini avec l’accouchement bien au contraire, tout commence ! Et en plus, nous n’aurions pas la place pour le recevoir alors changer de maison, de voiture, prendre plusieurs « juste » pour une petit frère ou une petite soeur… 😉 Et puis qu’est-ce qu’on s’éclate à l’envoyer sur notre dos en rando, derrière nous à vélo.
J’aime beaucoup votre famille !
ps: mes excuses pour la longueur
withalovelikethat says
aha pas besoin de s’excuser! aha personnellement faire un deuxième enfant pour que mon premier s’amuse, je trouve pas que ce soit une bonne raison. bon moi par contre la phase accouchement et grossesse clairement me rebute complètement! je pense qu’on peut continuer à vivre comme avant, certains y arrivent, mais c’est sur que c’est différent (pas forcément moins bien) mais pour nous, je ne pense pas que ce soit ce qui serait bien!
Phenomene2maud says
je suis persuadée qu’on peut être enfant unique et heureux et enfant d une fratrie et malheureux aussi… rien à voir avec le nombre d enfants…. les gens qui pensent ça c est bien dommage
withalovelikethat says
oui je suis bien d’accord, c’est dommage qu’il y ait des généralités!
E. says
C’est rassurant de lire ce genre de témoignage 🙂 Je trouve que la société (surtout les proches et amis) est très pressante et juge beaucoup les choix relatifs à la maternité et paternité. Mon mari et moi venons d’avoir 30 ans, nous avons des carrières dans l’humanitaire qui nous emmènent régulièrement dans des pays pas forcément perçus comme très stables et, même si nous évoquons les enfants, nous ne sommes pas certains d’en vouloir et parlons parfois d’adoption (je pense que notre génération est aussi beaucoup plus soumise à des doutes par rapport au réchauffement climatique). Nous sommes aussi passés par des moments difficiles, mon mari venant d’un pays qui traverse une guerre civile et une grosse crise humanitaire, et nous avons travaillé dur et fait des choix pas toujours faciles pour nous offrir la vie que nous avons. Là où nos amis et proches (surtout de mon côté) ont pas mal voyagé et se sont posés plus rapidement que nous, nous commençons tout juste à savourer notre vie de jeune couple, planifier des voyages, et entamer les prochaines étapes clés de nos vies professionnelles et personnelles. Clairement, je ne me sens absolument pas prête à être maman, ni lui à être papa, et le dialogue est totalement ouvert entre nous. Pourtant les jugements se font de plus en plus insistants (comme si mes ovaires arrivaient à leur date de péremption :)), excepté pour les personnes travaillant dans le même secteur que nous. Le dernier exemple, qui m’a profondément agacée, vient de mon frère qui pensait que je voulais rejoindre mon mari dans le pays où il se trouve actuellement juste parce qu’il me manque (ce n’est pas uniquement pour ça, mais ça ne le regarde pas forcément), et que « clairement » je ne pouvais pas envisager de fonder une famille là-bas. Je m’égare un peu mais je trouve ça tellement dommage que les gens jugent les choix de vie des autres. Tant que cela leur convient, pourquoi s’immiscer dans des décisions aussi intimes et demander des comptes? La vie est bien trop courte pour la passer à émettre son opinion sur des choses qui nous dépassent, et au final ne nous regardent pas. Les questions ne me gênent pas, mais les jugements affirmés et négatifs sont parfois pénibles à encaisser.
withalovelikethat says
ahhhhh la pression à avoir un enfant!!! je l’ai aussi beaucoup vécu (et elle est surement encore plus forte que la pression à avoir deux enfants). Si tu ne te sens pas prête alors pourquoi devoir s’y mettre? être parent doit être un choix et on peut aussi faire le choix de ne pas en avoir et être parfaitement heureux! en tout cas moi je milite pour qu’on laisse tranquille les femmes qui n’en veulent pas 🙂 de toute façon ce n’est pas en mettant la pression que ça changera quelque chose, si un jour vous en avez envie, alors vous le ferez 🙂
E. says
Oui voilà 🙂 C’est important de laisser les gens prendre leurs propres décisions. Je ne vais pas dire à mes copines qui ont des enfants que je ne comprends pas leur choix (aussi parce que leurs minis sont vraiment très chou! mais surtout parce que ça ne me regarde pas :))
Camille says
Je souris en te lisant car je suis tombée enceinte à 26 ans, j’ai eu ma fille a 27 ans (jusqu’ici le timing est logique :)) et j’ai eu quelques remarques quant à mon « jeune âge ». Comme quoi ! Quels que soient nos vies, nos choix, on est toujours jugés. La parentalité et la non-parentalité sont des secteurs dans lesquels les gens s’immiscent sans vergogne. A chacun de faire ce qu’il ou elle souhaite et le ou la rend heureux !
withalovelikethat says
je crois que la parentalité est particulièrement un sujet tendu ou les gens se permettent de dire qu’ils ont raison dans leur façon de faire! j’ai découvert ça à la naissance de Romie et j’étais bien surprise!
E. says
Et j’oubliais de parler du plus important, les préconçus sur les familles avec plusieurs enfants, qui sont supposées être géniales. J’ai beaucoup de frères et soeurs et je l’ai très mal vécu. Quand je suis passée par une étape très difficile à l’adolescence, mes parents n’étaient pas du tout disponibles pour moi, et j’ai toujours eu beaucoup de responsabilités par rapport à mes frères et soeurs plus jeunes (je fais partie des aînés). Lorsque j’étais plus jeune, ma mère a inversé les rapports parent-enfant avec moi, et cela a profondément affecté mes relations avec les autres. Ma mère est également dans une phase de sa vie où elle regrette d’avoir eu autant d’enfants, puisque nous sommes quasiment tous partis de la maison et qu’elle s’est complètement oubliée pendant 30 ans, et elle semble très mal le vivre mais refuse de se l’admettre donc ça donne lieu à des tensions et des non-dits très pénibles. Ce n’est pas du tout un schéma que je souhaite reproduire du coup… Mon couple reste ma priorité pour le moment et je pense que des fondations solides nous permettront d’envisager plus sereinement l’arrivée d’un enfant si nous le désirons un jour.
withalovelikethat says
oui c’est fou comme on parle des pauvres petits enfants uniques si seuls, mais je reçois beaucoup de témoignages de personnes se disant ‘seuls’ dans une fratrie. Il n’y a pas de schéma parfait de toute façon, ne l’oublions pas! il faut faire ses choix et en être heureux!
Fanny says
Les gens trouveront toujours à redire des choix que l’on fait en matière d’enfants. Avec mon mari, on vient tous les deux d’une fratrie de trois et on aimerait en avoir trois nous aussi. Après avoir eu un garçon nous avons eu une fille. Je ne peux pas vous dire à quel point j’en ai marre d’entendre « c’est bien vous avez le choix du roi ». Même mon gynéco s’y est mis, « maintenant que vous avez une fille et un garçon vous allez arrêter là ». Et bien non ! Le choix d’avoir des enfants ou pas ne regarde personne d’autre que le couple mais tout le monde estime quand même avoir son mot à dire …
withalovelikethat says
ah oui, il y a toujours quelqu’un pour donner son avis! surtout les gynécos tient d’ailleurs! que ce soit l’obsétricien qui m’a accouché ou la gynéco qui m’a fait une hystéroscopie 🙂 de toute façon quand on est heureux, on rayonne pour soi, pour les autres, et pour ses enfants, alors pourquoi s’en priver ?
Charlotte - Enfance Joyeuse says
Merci pour ce partage ! Je suis bien d’accord sur le fait qu’il y a une sacrée pression sociale mais chacun fait bien comme il veut. Je ne peux que comprendre votre décision.
Elle vous convient et c’est le plus important !
Charlotte - Enfance Joyeuse says
Merci pour ce partage ! Je suis bien d’accord avec toi, il y a une sacrée pression sociale mais chacun fait comme il veut. Je ne peux que comprendre votre choix.
Tant que vous êtes heureux, c’est bien l’essentiel !
withalovelikethat says
hehe oui, si on est heureux, on rend les autres heureux 🙂
Lucky Sophie says
Je voulais absolument une famille nombreuse car j’étais enfant unique et très franchement ça m’a pesé toute mon enfance, mais je comprends très bien les choix personnels de chacun !
withalovelikethat says
oui et il y a des enfants pour qui vivre dans une famille nombreuse pèse aussi… bref il n’y a pas de meilleur choix, mais par contre il y a un meilleur choix pour soi ! alors si pour toi c’est une famille nombreuse alors c’est ça le plus important!
cecilia says
la pression sociale … le regard des autres … si on devait tous vivre dans un moule, la vie serait bien triste …
un c est pas assez, deux c est bien, trois c est trop…
tellement que ma BM refuse de parler de n3 à son entourage et ne sait même pas pour quand est l heureux événement …
on s est beaucoup posé la question pour n3 car 2 enfants nous semblait évident depuis le début …
et puis c était facile , et puis on a réussi a avoir un rythme de vie stable avec du temps pour chacun, du temps pour nous deux aussi…
et continuer à consilier nos passions, nos métiers et nos familles …
maintenant qu on est rodé on se dit que finalement ce n est ni le temps ni l argent qui nous manquera !
et c est un choix tellement personnel…
ici , plus que le nombre , c est l écart d âge qui fait tiquer… et ma carriere… et et et …
sauf que tout va bien!
on gère …
et si on avait su que ce n était pas possible, on ne l aurait pas fait …
bon, on en reparle quand n3 sera là , hein
withalovelikethat says
aha je vous souhaite que tout se passe bien!! mais oui il y aura toujours quelqu’un pour avoir quelque chose à redire 🙂 l’essentiel c’est quand même d’être heureux soi 🙂
Typhaine says
J’ai deux merveilles, un petit garçon et une petite fille, mais je, et mon mari aussi, nous sentons incomplets. Je sais que lorsque nous aurons le petit troisième nous serons au complet, c’est viscéral.
Je savais que je n’aurais jamais d’enfant unique car j’ai trop aimé mon enfance avec mes deux frères et mon mari avec les siens. Les repas de famille sont joyeux et animés tous ensemble !
Surtout, je ne voulais pas d’enfant unique car peur que si un jour il nous arrive un accident, qu’il ou elle se retrouve tout(e) seul(e). Au moins maintenant ils seront toujours deux <3
withalovelikethat says
oui c’est des choses qui se sentent. Après je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’un enfant unique n’est pas dans un environnement joyeux, les repas de familles peuvent être parfaitement joyeux et il n’y a pas que la famille proche aussi 🙂 pour l’aspect des parents qui disparaissent, je comprends aussi l’idée, après malheureusement je vois beaucoup de familles qui se déchirent dans ces moments là donc pour moi ce n’est pas un gage que l’enfant ne se sentira pas seul. Mais en tout cas je vous le souhaite!
Aude says
C’est un super article sur l’amour en fait! !! Le plus important c’est bien cela, sans enfants ou avec 1-2-3… enfant(s), le tout c’est d’être heureux. On ne fait pas des enfants pour faire comme tout le monde, pour faire plaisir aux parents qui rêvent d’être grand parents, pour nos vieux jours ou que sais-je encore!
Avec mon mari on était ok pour 2, on est maintenant parents d’un garçon et d’une fille, on est heureux, on a trouvé notre équilibre tous les 4
withalovelikethat says
c’est chouette quand les deux sont d’accord et c’est bien le plus important! merci pour tes gentils mots!
Marion says
Bonjour,
Je suis une aînée de 9 ans et demi d’écart avec mon petit frère et 11 ans et demi avec ma petite sœur (je précise que ce ne sont pas un demi-frère et une demi-sœur, on a les mêmes parents). J’ai en moi beaucoup de caractéristique de l’enfant unique (surtout que je n’avais pas non plus de cousins et cousines jusqu’à mes 9 ans et demi aussi). L’attention était focalisée sur moi. J’aimais (et j’aime toujours) passé beaucoup de temps seule, à jouer, inventer des histoires… J’étais très mature pour mon âge et j’ai toujours été débrouillarde. J’ai un peu mal vécu l’arrivé de mon frère et ma sœur sur le moment (l’attention était moins focalisée sur moi) mais après pour rien au monde j’aurais voulu resté enfant unique. Aujourd’hui, ils sont jeunes adultes et on partage tant. Le plus important pour moi, c’est le soutien qu’on peut se donner. Ma mère était enfant unique et elle l’a très mal vécu justement à cause de cela. D’être seule face aux événements difficiles de la vie. Ma mère a du vivre les trois cancers de ses parents seule, sans pouvoir avoir le soutien d’une fratrie et de repartir la charge aussi que cela représente. Nous avons perdu dernièrement notre grand-mère (la mère de notre mère) et honnêtement avoir à traverser cet événement difficile sans ma fratrie aurait été encore plus difficile et douloureux. Mon frère malgré nos 9 ans et demi de différence a su trouver les mots justes pour m’apaiser et cet événement nous a encore tous plus rapproché. Dès que l’un d’entre nous a un coup de mou par rapport au deuil que l’on doit faire face, nous pouvons en parler, échanger et se soutenir. C’est vraiment un plus. J’ai donné naissance à ma première fille en octobre et je sais que je lui donnerais au minimum un autre frère ou sœur, justement pour avoir le soutien d’une fratrie et avoir l’occasion d’échanger, ce qui me parait essentielle.
Belle journée à vous
withalovelikethat says
oui je comprends ce que tu veux dire, je me dis souvent en effet que c’est chouette de pouvoir compter les uns sur les autres quand on est adultes. Je l’ai vécu lors de la maladie de ma maman. Pour autant j’ai aussi beaucoup d’exemples de fratries qui ne s’entendent et qui se déchirent dans les moments difficiles donc pour moi ce n’est pas un critère de décision. Après je pense que quand on a pas de fratrie, on trouve ce soutien ailleurs différemment et c’est très bien ainsi!
Audrey says
Merci d’avoir fait cet article, je trouve intéressant d’echanger sur le sujet ce que tu dis est vrai quand tu parles de pression sociale. D’abord pour en avoir un puis deux… Avec mon mari nous nous sommes posé la question. Mais finalement nous avons eu un autre bébé. Mais c’est une envie qui est apparue avec le temps. Nous ne regrettons pas notre choix nous avons deux petits garçons merveilleux. Mon amour pour eux se multiplie et ma vie serais bien vide sans eux. Pour autant je n’encourage personne à faire comme moi car c’est très personnel comme décision. L’important c’est d’etre bien dans ses baskets dans son couple dans sa famille !!!
withalovelikethat says
oui clairement, une fois que ton enfant est là tu n’envisages plus la vie sans eux, c’est pareil quand on passe de 0 à 1! donc c’est normal de ne plus imaginer la vie autrement je pense! tant que les gens arrivent à se détacher de leur expérience pour comprendre que ce qui est cool pour eux ne l’est pas forcément pour d’autres, au final tout va bien!
cecile says
Moi même fille unique, je n’ai pas mal vécue l’absence ce frères et sœurs, même si parfois j’aurai aimé j’étais bien entourée.Et finalement ça n’a pas fait de moi une personne timide, égoïste ou renfermée bien au contraire! Aujourd’hui maman de 2 petits garçons qui ont 18 mois d’écarts (c’était voulu on était heureux à 3 mais on se sent au complet à 4), la pression est sur le fait d’avoir une petite fille (comme si c’était difficile d’élever 2 garçons et que l’on choisissait le sexe de son enfant à venir…)Finalement, peu importe notre avancée dans la vie et nos choix, sur la parentalité il y aura toujours une pression sociétale, et c’est bien dommage! Alors merci pour cet article aux mots très justes! Ta famille est un vrai rayon de soleil 🙂
withalovelikethat says
rhooo les gens et le sexe des enfants, comme si on faisait un enfant pour avoir une fille ou un garçon … et merci pour tes gentils mots!
lespetitesm says
Merci pour ton témoignage! Car j’y pense parfois, si j’avais fait ce choix, à quoi ressemblerait ma vie. J’ai 3 filles, et j’aime cette vie de famille, ce côté clan. Mais je pense aussi que j’aurais beaucoup aimé n’avoir qu’un seul enfant. Avec la vie que j’ai aujourd’hui, si je n’en avais qu’un, je m’ennuierais presque 😉 Le temps passe si vite, la vie passe si vite, qu’au final, en avoir trois me fait en profiter avec peu de rab 🙂
Peut être que dans une autre vie, je n’en aurais qu’un, ou même pas du tout!
Bises
Marion
withalovelikethat says
hehe oui qui sait si on aura d’autres vies pour tester plein de formes de famille! je pense de toute façon qu’une fois qu’on a eu un, deux ou trois enfants, on ne voit plus la vie sans eux 🙂 c’est mon cas avec Romie alors que nous avons même hésité à avoir un enfant 🙂
Amélie says
Ça fait un bien fou de lire cet article 🙂 ce qui me dépasse ce sont les gens qui ne comprennent pas pourquoi tu n’en veux qu’un seul et surtout qui insiste !!
withalovelikethat says
c’est assez rare que les gens insistent, ou alors maladroitement je pense! moi ça me fait sourire, mais clairement ya des gens qui le vivent mal, c’est aussi pour ça que j’ai écrit cet article, pour montrer une autre forme de normalité (et en aucun cas pour me justifier)
Aline says
Bonjour! Je viens mettre ma petite pierre de fille unique a ces commentaires ! Enfant cela ne m’a pas manqué d’avoir des frères et sœurs étant assez solitaires perdues dans mes livres tout allait bien. En devenant adultes j’ai remarqué que le fait d’être seule mettait toujours l’attentions et la pression sur moi et puis je me suis sentie seule. Pendant les repas avec mes parents, durant certains Noël où on était que tous les 3 ( 4 avec mon copain). Je suis devenue maman et mon fils n’aura jamais de cousin cousine avec qui joué chez mes parents. Donc pour tout ça moi qui ne souhaitait qu’un seul enfant j’ai changé d’avis. Avec le papa de mon fils même si on ne tient pas au sacro saint 3 ans d’écart, nous avons décidé d’avoir un autre enfant mais plus tard quand Maël sera + grand. Ça aussi c’est un choix avec lequel on a toujours l’impression de se justifier. Le principal c’est d’être Heureux!
withalovelikethat says
aha oui ya aussi la différence d’âge! mais tu vois c’est marrant, moi qui ne suis pas fille unique, je préfère largement les noels en petit comité, (à vrai dire j’en rêve aha) donc comme quoi on a pas toujours ce qu’on a et on se construit quand même (pour la plupart) très bien!
Cha says
Avec des jumeaux la question de l’enfant unique ne s’est pas posée et on se laisse le choix d’en faire un petit 3e un jour, ou pas. On verra quand on redormira ! Mais les gens nous disent « vous avez un garcon et une fille, c’est bon vous allez vous arreter ! » et quand on dit « pas forcément » on juge quand même. L’important c’est d’être heureux dans ses choix. Une amie a une petite fille et n’a jamais eu envie d’un autre, elle m’a expliqué aussi son choix et je le comprends, comme je comprends le votre.
withalovelikethat says
ah oui forcément là , la nature a décidé pour vous et c’est parfait ainsi! oui je crois que si on accepte de voir que tout le monde est différent et qu’il n’y a pas un mode de famille parfait, alors tout le monde est plus heureux!
mllebride says
Ici, tu le sais 😉 la vie est plutôt chouette à 3. Un vrai choix de vie, même avant la naissance de notre poulette et une décision qui ne fait que se renforcer au fil du temps. En vrai, on a tout un tas de raisons de ne vouloir qu’un enfant (même si j’adore ma propre soeur et qu’il ne se passe pas un seul jour sans l’avoir au téléphone, je ne ressens ni l’envie ni le besoin d’agrandir la famille).
Car oui c’est chouette de vivre une jolie complicité avec son frère ou sa soeur, oui j’ai de très beaux souvenirs avec elle enfant et oui je ne pourrais pas vivre sans elle, mais aurais-je eu un manque si je ne l’avais pas connue ? Je ne pense pas et on ne le saura jamais.
Je crois qu’il faut surtout arrêter de comparer. Les gens ne se ressemblent pas. Ils vivent des choses différentes, aiment des choses différentes et croient en des choses différentes. Et de notre côté, on adore et on croit en notre vie à 3.
Ambre voit de plus en plus de ses copains avec des frères et des soeurs mais ne demande jamais rien. Nous lui avons expliqué que c’était notre choix et elle semble l’avoir très bien compris. Très curieuse et avenante, elle adore passer du temps avec d’autres enfants et partager avec eux du temps (et des jouets…). Je ne me fais donc aucun soucis pour elle. Et quand je la regarde évoluer et admire sa confiance en elle, je crois que je suis fière et confiante en son avenir d' »enfant unique ». En 2019, il faudrait commencer à casser ses clichés très très moches sur les gens qui ne veulent pas d’enfant ou qui n’en veulent qu’un.
Laissons les gens être heureux et basta. Des bisous 🙂
withalovelikethat says
aha on est bien d’accord! je ne suis pas du tout inquiète pour Ambre clairement 🙂 c’est bien de lire que tu as une relation fusionnelle avec ta soeur mais que ça ne veut pas dire que tu veux le reproduire, parce que souvent les gens ont du mal à differencier ce qui est bon pour eux et ce qui est bon pour leur famille!
Julie says
Le choix des enfants est propre à soi même. Ici nous en avons 3. Je n’en voulais que 2 mon mari 3…et j’ai laissé une fenêtre ouverte pour ce petit 3eme. Il est arrivé et j’en suis ravie. Je suis complète, crevée mais complète.
C’est notre choix et ce qui fait le plus mal…même 2 ans après c’est l’accueil de la grossesse. Et les réflexions liés à celle ci de notre famille.
Ceux qui devraient être un soutien qui ne le deviennent pas….
Le jugement qui se fait sur les couples sans enfant ou qui ne désirent qu’un seul enfant sont les même que ceux qui en ont 3.
On ne comprend pas…pas adapté, trop, pas assez, coûteux, gâté, les rapports sociaux…etc
Mais la je vais le dire mais bordel foutez-nous la paix!
withalovelikethat says
oui beaucoup de gens disent ça ici, ça m’étonnes j’avoue car j’entends souvent les gens dire aux couples avec deux enfants, alors le petit troisième… alors ça voudrait dire qu’une fois qu’on s’est décidé, les gens te le reprochent? ahah on s’en sort pas!
Caroline says
Le plus important c est d avoir trouve ce qui vous rend heureux le reste… Et les conseils « bienveillants » des gens… Il faut passer outre…
Je suis moi aussi dans la team enfant unique qui a très bien vécue le fait d être seule et aujourd’hui.. et sincèrement je ne pense pas être égoïste bien au contraire…. Au final ,assez etrangement, cest plus en vieillissant que je trouve ca compliqué à gérer 🙂
Dans tous les cas il faut surtout trouver un équilibre et il ne faut pas chercher bien loin pour voir que vous l avez trouve 🙂
Roxane says
Bonjour Cecile,
Nous avons fait le choix aussi de n’avoir qu’un seul enfant dans nos bras mais pour des raisons différentes. Nous avons eu un petit garçon qui est décédé pendant la grossesse. Un an après une petite fille. La grossesse d’apres fut très stressante et du coup nous avons décidé de nous consacrer entièrement à notre petite fille et à notre petit garçon des étoiles. Nous sommes au complet car c’est ce que nous voulions : un petit garçon (même s´il n’est plus là et pas dans nos bras, nous l’aimons plus que tout) et une petite fille que nous aimons aussi plus que tout. Pour l’etat Civil nous sommes 4 ce qui est très réconfortant pour nous.
Alors oui on ne sait jamais ce qui peut arriver mais du coup on souhaite se consacrer à 100% à notre fille car la vie peut être bien courte. Et nous lui parlons de son grand frère qui veille bien sur elle. Nous sommes trois mais quatre 🙂
Je pense que quelque soit le sujet quand cela touche aux enfants et à la parentalite tout le monde donne son avis alors que ce sont des choix très personnels. Du moment qu’on est bien avec ses choix tout va.
withalovelikethat says
oui en général quand on est heureux, et sur de nos choix, alors on rayonne pour les autres aussi! Plein de bonheur pour votre vie à 3 et une petite étoile dans votre coeur
withalovelikethat says
oui je comprends quand tu dis que c’est plus en vieillissant que c’est compliqué, il faudra y réfléchir pour que ce le soit le moins possible pour notre fille. même si évidemment on ne peut pas les protéger indéfiniment !
Siobhan says
Merci pour cet article Cécile!
Je te suis sur Instagram depuis quelques mois et je connaissais donc votre choix.. j’avoue avoir hésité à t’envoyer un message et je me suis dit qu’il se perdrait parmi les autres et aujourd’hui je découvre ton article…
Pour ma part j’ai deux grands frères et je me suis parfois sentie « fille unique » à l’intérieur de ma fratrie.. ils ont toujours eu une relation très fusionnel presque gémellaire mais j’y ai trouvé ma place 🙂
Avant d’avoir un enfant j’étais persuadée d’en vouloir deux et une fois le mari trouvé ça n’a pas changé 😉 que Nous nous sommes mis en couple à 20 ans et la vie nous a fait devenir parents 7 ans plus tard!
J’ai eu une grossesse « correcte » mais n’étant pas bien dans mon corps de base ce n’était clairement pas la meilleure période de ma vie!
En fait, tout a basculé après l’accouchement.. j’ai fait une hémorragie de la délivrance (expulsion du placenta), perdue 1,5 litres de sang et j’ai vu la situation échapper au personnel soignant. Nous avons eu la peur de notre vie avec mon mari et mes proches.
Mon gynécologue a conclu cette « mésaventure » en disant qu’à mon prochain accouchement il me ferait une « délivrance artificielle » car je ferais une hémorragie après chaque accouchement.. et « au revoir madame, à la prochaine! ».
Nous avons mis quelques mois à en parler avec mon mari mais nous étions clairement traumatisé par cet accouchement et nous ne voulions plus jamais revivre ça! Nous aurions peut-être dû voir un thérapeute pour nous aider à dépasser cette peur.. mais nous étions tellement heureux avec notre fille et c’est tout ce qui comptait!
Le fantôme de ce deuxième bébé nous a poursuivi pendant longtemps (et nous rattrape encore parfois) mais aujourd’hui notre magnifique Rose a 6 ans et demi et nous sommes comblés, nous avons l’impression d’avoir trouvé notre équilibre à 3.
Malgré la pression sociale (sur moi et pas sur mon mari bien sûr!!) je suis de plus en plus sûre de mon choix pour plein de raisons… mais parfois une petite voix me dit
« Suis-je sûre que je ne regretterais pas? »
« Est-ce que j’ai raison d’avoir peur pour ma vie en cas de 2ème accouchement? Les femmes qui ont vécues la même chose arrivent sûrement à dépasser leur peur elles »…
Bref, tout ça pour dire que peu importe les raisons qui nous confortent dans notre choix la pression sociale est toujours là alors que la plupart du temps nous sommes « jugés » par des personnes qui ne connaissent pas toute l’histoire.
Alors, lire ton article Cécile, c’est réconfortant et important dans ce monde conformiste et plein de préjugés!
PS : Désolée pour le roman, encore merci et beaucoup de bonheur à vous trois, quatre avec Blue pardon! (nous avons aussi un beau chat gris qui a 13 ans ^^).
withalovelikethat says
olala je comprends, j’ai aussi vécu un accouchement traumatisant! ma décision était prise avant mais je pense que si tel n’avait pas été le cas, je ne suis pas sure que j’aurais eu envie de revivre ça! Pour les regrets, je pense aussi que les parents qui en ont deux, se posent cette question avant que l’enfant arrive. Est ce que je ne vais pas regretter? on peut toujours imaginer la vie différemment, et elle serait surement aussi bien différemment d’ailleurs mais ça ne veut pas dire que notre vie actuelle n’est pas super chouette!
Guérin says
Alors nous on a deux filles ! Et la raison est un peu surprenante, j’avais peur qu’elle se retrouve seul s’il nous arrivait quelque chose… là au un moins elles sont une équipe de 2 et ça me rassure 🙂
Bon une équipe de 2 c’est suffisant hein lol
withalovelikethat says
aha non ce n’est pas surprenant car beaucoup de personnes disent ça!
Touchard says
Bonjour Cécile !
Ton article est comment dire waouh ! Enfin juste merci de mettre des mots si juste sur ce que notre société souhaite nous imposer.
Pour ma part, je ne souhaite pas non plus de 2ème enfant, j’ai très mal vécu la maternité, une impression d’avoir gâché ma vie à sa naissance. Et puis la reprise du travail m’a aidé à me rendre compte que ces dernières semaines j’étais devenue maman et qu’il me manquait quelque chose la journée mais surtout j’avais hâte de rentrer et de la retrouver. Nous avons eu un bébé facile aussi et nous en mesurons la chance également. Alors quand je suis tombée à nouveau enceinte, le choix de l’IVG n’a pas été difficile, c’était une évidence, je n’étais pas prête, je ne m’en sentais pas capable et surtout je n’en voulais pas. Je n’ai pas assez profiter d’elle, de ses découvertes, de ses premières fois, de notre amour. Sans doute égoïste je ne souhaite pas la partager avec un autre enfant. Nous avons trouvé notre équilibre tous les 3, nous adorons nos moments tous les 3 alors je pense que c’est le principal. Peut être que nous changerons aussi d’avis d’ici quelques années ou que nous resterons dans cette famille à 3! Belle journée
withalovelikethat says
oui seul l’avenir nous le dira, tant qu’on ne prend pas cette décision pour entrer dans la norme! aujourd’hui nous avons le choix, alors l’utiliser c’est tout ce que nous pouvons faire pour remercier ceux qui se sont battus pour!
Virginie R says
Et les remarques et jugements sur ceux qui veulent une famille nombreuse, on en parle ? 😀 Parce que finalement la société aime bien le chiffre 2. Au delà c’est « trop », « mais vous êtes fous ? dans le monde actuel ? autant d’enfants ? » – Les 2 premiers, eux, on s’en fiche hein, ils peuvent vivre dans un monde pourri …;-)
« Et ça va vous coûter tellement cher ! Vous êtes certains de pouvoir assurer financièrement ? » – C’est certes un argument qui s’entend, mais la vie ne se résume pas à une opération financière et heureusement ! Et finalement le coût/enfant n’est pas proportionnel au nombre d’enfants (heureusement pour ceux qui en ont 8 !)
« Et vous n’aurez plus de temps pour vous, votre couple » – On parle de quelques années seulement … ils auront quitter le nid bien trop tôt de toute façon. Et bien sûr, tout est question d’organisation.
« Et vous n’aurez pas de temps à leur consacrer séparément » – On favorisera la qualité plutôt que la quantité ! Tout est une question de priorités (certains enfants uniques voient peu leurs parents qui bossent bcp et ont une vie sociale hyper remplie)
« Et la fatigue ?! comment vous allez gérer ? » – Clairement on ne gérera pas … hahaha on sera crevés et on va diminuer notre espérance de vie drastiquement ! Mais si c’est un choix conscient et que c’est au prix d’un immense bonheur, alors on s’en fiche non ?
Bref, je rêve de 3, 4 enfants, voire plus … J’ai beaucoup souffert de mon statut d’enfant unique quand j’étais enfant (pourtant j’avais des copines, des cousines et des parents ultra dispo qui ont tout fait pour bien remplir ma vie sociale). Mais je crois que maintenant que je suis adulte, je souffre encore plus de ce manque de fratrie (une fratrie qui s’entend bien, ça va de soi 🙂
La maladie de mon père, puis sa mort … ma maman qui vieillit … mes enfants qui n’ont pas de cousins …
J’idéalise beaucoup les grandes familles, les tablées bruyantes, les parties de carte ou les de foot, le joyeux brouhaha du quotidien …
Mon pire souvenir d’enfant : on m’a offert un magnifique baby-foot … sauf que jouer seule au baby-foot … enfin vous imaginez la scène … alors bien sûr parfois je jouais avec des copines ou un de mes parents … mais clairement j’aurais aimé un compagnon de jeu permanent, quitte à se qu’on se crêpe le chignon toutes les 5 minutes 😀
withalovelikethat says
aha je te rassure si j’avais eu un babyfoot mon frère n’aurait pas voulu jouer avec moi, d’ailleurs il ne voulait pas jouer avec moi tout court aha … mais oui il y aura toujours des jugements pour tout, et vu les commentaires que j’ai reçu, visiblement il y en a beaucoup sur les familles de 3 enfants et plus… c’est étrange car on entends aussi les gens dirent après le deuxième, alors un troisieme?
Anais says
Coucou Cécile ! Les gens auront toujours des choses à dire de toute façon… J’ai toujours voulu plusieurs enfants, j’aime être enceinte, accoucher, materner… Nous avons accueilli notre petit 3ème en octobre, notre petit Augustin et à chacun de mes accouchements, nous avons entendu des commentaires. Mon compagnon est fils unique, il l’a très bien vécu, n’a jamais été malheureux ou autre, moi je suis l’aînée d’une fratrie de 3 et malheureusement, les frères et sœurs ça peut être compliqué puisque je ne vois plus les miens. Quand nous avons eu Juliette, c’était très dur pour un premier enfant (surtout qu’elle n’a fait ses nuits qu’à 4 ans, on a connu les terreurs nocturnes… ) mais cela ne nous a pas empêché de vouloir un deuxième enfant rapproché et Annaëlle est arrivée 22 mois après. Ce manque d’écart d’âge a beaucoup fait parlé les gens… Pour Augustin, c’est pareil, on fait parti des familles nombreusesmaintenant alors la,les réflexions, on en entend … Mais on passe au dessus… Sur le fait, qu’un enfant change la vie, je dirais oui et non… Bien sûr, il faut réajuster des choses mais on a toujours emmener les filles partout, restau, vacances, fêtes… Et même maintenant avec Augustin, 5 mois, on fait autant de choses qu’avec les filles. On sort à 5… C’est sur que sur Airbnb, il faut 2 chambres au lieu d’une mais on ne s’est jamais bloqué et c’est des souvenirs supers ! Je ne peux pas me mettre à votre place car je n’aurais jamais vu ma vie sans plusieurs enfants mais je respecte, de même que les gens devraient respecter toute forme de famille
Bises
withalovelikethat says
oui ça ne me viendrait pas à l’idée de dire à une maman qui a trois enfants, olala t’es sure que tu vas pas regretter … alors que beaucoup le font! evidemment moi non plus je ne peux pas me mettre à votre place parce que je n’ai pas non plus envie d’avoir 3 enfants mais ça ne veut pas dire qu’un des choix est meilleur qu’un autre! alors soyons heureux 🙂
Léa says
Je suis enfant unique et je l’ai extrême bien vécu! Je ne suis ni excentrique ni égocentrique comme on aime le penser des enfants uniques. Mes parents ce sont très bien occupé de moi et faisait tout pour que je me sente bien.
J’ai 32 ans et mon mari et moi ne voulons pas d’enfant pour beaucoup de raisons mais c’est en fait un choix très personnel et privé. Donner son avis là dessus me vexe et me met mal alaise parce que je me sens jugé.
Ça ne me viendrai pas à l’idée de dire à une maman « ton choix est mauvais et tu vas le regretté ». C’est un choix.
Merci pour votre article très intéressant et plein de bon sens.
withalovelikethat says
oui c’est comme si on disait aux gens qui décident d’en avoir 4 wow t’es sure que tu vas pas le regretter? aha wtf!
Zazoute says
Très bel article, vous avez tellement raison.
J’ai attendu des années que mon mari soit prêt à avoir un (des!!! dans mon cas) enfant(s). Et les remarques des gens ont été très très très lourdes à gérer pour moi parce qu’en tant que couple, quand on me posait des questions, je répondais qu »on » voulait attendre. Je considérais que cela ne regardait que nous. Et puis est arrivé le grand moment où mon cher et tendre a été prêt, le mois suivant le petit plus tant attendu arrivait! Pourtant j’avais un mauvais pressentiment malgré ma joie immense : ça ne pouvait pas être vrai. A 7 semaines de grossesse, lors d’un rendez-vous de contrôle chez le gynécologue, tout bascule : c’est sûrement une GEU, urgences gynécologiques… S’en suivent de longues semaines d’attente, de stress puis de séjours à l’hôpital, de souffrance et de colère, de culpabilisation aussi. Deux mois plus tard, je suis toujours suivie chaque semaine pour la baisse de mes beta-hcg, cette grossesse « n’est pas finie ». Et finalement toujours les mêmes questions « Alors le bébé c’est pour quand? »et autres réactions des plus maladroites. Tout ça pour dire que les gens feraient mieux de se mêler de leurs affaires, aussi gentilles soient leurs intentions, chacun mène sa vie comme il l’entend. On ne fait pas un enfant pour les autres mais pour agrandir sa jolie bulle d’amour! Plein de bonheur à vous 3
withalovelikethat says
merci et bon courageeeeee! la grossesse, on a l’impression que tout le monde adore mais quand les gens en parlent au final t’as l’impression que c’était plus généralement affreux!
zazoute says
Merci!! On verra comment se passera la prochaine grossesse 😉
Pour le moment, j’ai entrepris de créer une garde robe capsule (ou du moins restreinte!) ça m’a bien occupée!!! 😀
withalovelikethat says
aha oui ça peut prendre du temps pour la créer!
Céline says
Moi même fille unique de 32 ans, je réfléchis beaucoup à cette question, même si le désir d’enfant n’est pas encore là. Grandir sans frère et sœur ne m’a jamais posé souci, mais en devenant adulte, je trouve que les choses se compliquent. On se sent « responsable » de ses parents et cela peut être un poids. Mes parents m’ont eu à 40 ans, ils en ont aujourd’hui 70, ils vieillissent, et j’ai peur du jour où l’un d’eux tombera malade, où des décisions devront être prises. Même en étant bien entouré, l’enfant unique reste seul responsable et décisionnaire. Il est aussi seul face à tous les problèmes que rencontrent ses parents au cours la vie de (accidents de la vie, dispute, séparation etc). Et quand je vois mon mari, au milieu d’une fratrie de trois, se soutenir dans les étapes de la vie avec ce lien indéfectible incompréhensible pour moi, enfant unique, je me dis que si la vie le veut bien, je ne ferai pas d’enfant unique…
withalovelikethat says
oui je vois ce que tu veux dire, je pense aussi que c’est plus quelque chose qui est « utile » adulte. Après il faut avoir une fratrie qui s’entend bien donc comme le choix de l’enfant unique c’est un pari … bref il n’y a pas de meilleur choix, enfin si le meilleur c’est celui qu’on fait!
Axelle says
Tout ce qui compte c’est que le couple ait les mêmes envies. Cela semble être le cas. C’est donc la bonne décision :))
Avec mon mari on en veut plusieurs, tant qu’on est d’accord ça baigne!
withalovelikethat says
oui ça doit être plus compliqué quand on est pas d’accord! après j’imagine qu’on arrive à trouver un compromis qui fait que tout le mnonde est content 🙂
Ophelie says
Bonjour, je comprends votre point de vue (du moins j’essaie). Je suis fille unique. Certes je n’ai manqué de rien et je n’avais aucun souci niveau social mais la maison était vide de disputes, de rires… je jouais avec d’autres enfants (cousins voisines) mais j’enviais ceux qui avaient la chance d’avoir une fratrie. Aujourd’hui j’ai 4 enfants et j’aime écouter la joyeuse pagaille. Mes deux grands ne s’entendent pas forcément très bien mais ce sont les premiers à me dire « mais comment tu faisais maman? »
withalovelikethat says
hehe oui je comprends aussi qu’on ait envie d’autre chose. D’ailleurs on veut souvent ce qu’on a pas eu soi même 🙂
Le Blog de Laety says
Bonjour Cécile et Kevin.
Je me suis beaucoup retrouvée dans ton article. Nous avons un petit garçon qui aura 2 ans le mois prochain. Si au début mon conjoint était parti pour que l’on en ait 2, moi j’ai senti après la naissance de mon fils, que lui me comblait déjà suffisamment. J’ai senti ce sentiment de famille complète avec l’arrivée de notre fils. Il a été facile, calme, tendre, comme ta puce. Et finalement, mon conjoint, voyant parfois nos angoisses, le surplus d’émotions que l’on peut ressentir parfois, m’a dit un jour » Un, c’est bien. On est bien avec lui, on peut continuer à faire tant de choses ! ». Nous sommes un couple uni mais nous sommes aussi deux personnes très indépendantes. Nous aimons bien aussi faire des choses seuls. Nous sommes passionnés et aimons consacrer du temps aussi à nos loisirs. Alors avec un enfant, c’est possible. Il y a aussi, effectivement, le côté finance qui doit suivre. S’il décidait de faire de grandes études, on a envie de pouvoir lui offrir. Voyager à 3, c’est plus simple. Nous avons envie de conserver une vie heureuse et dynamique. On se sent bien tous les 3.
Au travail, je subis une certaine pression de quelques collègues femme qui ont eu des familles nombreuses. Si leur bonheur est dans ce choix, ce n’est pas le mien et souvent je m’oppose à leurs propos pas toujours bienveillants. Elles ne cherchent pas à comprendre et restent fermées sur mon choix. Qui est le mien ! Tant pis: j’assume sans problème ce choix et ne m’en justifie pas. Chacun trouve son bonheur où il le peut. Et moi c’est avec mon conjoint et mon fils que je le trouve.
Merci pour cet article Cécile !
withalovelikethat says
oui c’est surement ces mêmes femmes qui en plus n’acceptent pas qu’on critique leur choix d’avoir une famille nombreuses, c’est quand même le comble aha! aux dernières nouvelles, des parents heureux rendront leurs parents et entourage heureux, alors pourquoi s’en priver?
Le Blog de Laety says
On est si heureux à 3 et à entendre les éclats de rire de notre fils, il a l’air de l’être aussi !
withalovelikethat says
oui je suis pas inquiète pour vous s’il est comme notre Romie!
Celine du 1-3e says
Bonjour à tous les trois 🙂 J’ose un premier commentaire, pour juste raconter notre histoire qui illustre un peu la votre. Moi et chéri nous sommes rencontrés tard et avons attendu pour être sur que nous étions fait l’un pour l’autre. Moi issue d’une fratrie de deux, peu de différence d’age avec ma soeur et pourtant nous avons grandi à coté l’une de l’autre mais pas ensemble car très différente. Mon mari est fils unique et il n’a jamais ressenti de manque car il était entouré d’amis de la famille, de leurs enfants, de cousins.
Quand nous avons eu mini-choux, en dehors du coté financier non-négligeable que cela représentait, les années nous ont montré combien c’est – non pas confortable – mais parfois juste « possible » de gérer un seul enfant, pour les devoirs, l’éducation, nourrir ses besoins vitaux sans avoir à se couper en deux trois quatre. Nous sommes une famille fusionnelle, tout le temps en vadrouille (depuis ses premiers jours) tant c’est une organisation simple, nous n’avons depuis plusieurs années qu’un seul salaire mais on se débrouille et on est heureux. Si j’avais eu dix ans de moins, je pense que l’idée d’un deuxième m’aurait (peut être) titillé. Mais notre vie actuelle est vraiment belle, j’ai du temps avec mon fils malgré mes multiples boulots, je ne l’engueule pas sans arrêt parce qu’il se chamaille avec ses frères et soeurs, j’arrive à gérer les quantités de lessives, repas, logistiques diverses dont j’ai bien sur la charge intégrale !!! Je n’ai pas de frustration, mon fils semble super épanoui et pour le coup, pas du tout collé à ses parents. Il est sociable, ouvert, curieux parce qu’aussi nous avons le temps de lui montrer, de lui expliquer, le Monde. C’est notre choix, pas un mode imposé et je me bats pour qu’on nous respecte ce droit aussi. Merci de démystifier le mythe de l’enfant unique pourri gaté 🙂 Et Beau Printemps. Celine
withalovelikethat says
oui chaque choix à ses avantages clairement! nous vivons aussi surement un peu comme vous et ça nous convient parfaitement! alors pourquoi changer? aha oui peut être que si j’avais eu un enfant à 20 ans, j’aurais pu envisager un deuxième genre 10 – 15 ans plus tard aussi mais bon ce n’est pas ce qui s’est passé (et aha à 20 ans je n’aurais clairement pas été prête) et c’est parfait ainsi ! on verra ce que la vie nous amènera et en attendant soyons heureux!
A-C says
Coucou et vraiment merci beaucoup pour cet article !
Avant la naissance de notre petit bout nous étions plutôt dans le schéma classique du « un bébé = minium 2 à terme » puis finalement l’aventure a fait que plus nous avançons et plus nous sommes sûrs également d’être pleinement épanouis ainsi.
L’envie de pas revivre certaines étapes et de conserver ce nouvel équilibre est plus forte que toutes les autres. Heureusement nous sommes tous les deux sur la même longueur d’ondes mais avec pour ma part une certaine forme de culpabilité tout de même.
Le regard des autres n’y étant pas pour rien.
Dans tous les cas on ne fait pas d’enfant « pour ne pas regretter » plus tard alors si l’envie n’est pas là (que ce soit pour un premier, un second, un troisième, …) abstenons nous et nous serons alors certains de bien faire !
withalovelikethat says
oui, comme on en fait pas un enfant pour amuser son premier enfant d’ailleurs je trouve! ta culpabilité porte sur quoi? peut être qu’en lisant les témoignages ici cela t’aidera à ne pas la ressentir?
A - C says
Le sentiment de culpabilité de faire un choix à deux qui concerne directement notre enfant. Choix que lui ne fait pas et avec lequel il devra composer toute une vie.
De le priver d’un frère /soeur qui pourrait lui offrir ce que nous avons tout deux dans nos fratries (une écoute, une complicité, …).
Mais à nouveau si l’envie n’est pas là, elle ne s’invente pas. Même pour ces raisons là.
Lecat says
Merci merci merci ! Je vais partager sur Facebook pour que les personnes un peu trop intrusives et insistantes essayent de comprendre des choix de famille !
Personnellement, je suis fille unique, pas pourrie gâtée pour autant, à défaut d’avoir des frerfr et soeur, j’avais des animaux domestiques et je n’ai jamais réclamé de fratrie !
Merci encore et bonne continuation à 3 !
withalovelikethat says
c’est fou de voir que même si toi tu as été fille unique et heureuse, les gens se permettent de dire quand même que cce n’est pas bien? qui est le juge du bonheur ? je trouve que les gens ont souvent tendance à penser que ce qui est bien pour eux, est bien pour les autres, mais heureusement qu’on est tous différents!
Lanov says
Bonjour à vous 3 ! C’est toujours un plaisir de vous suivre sur insta et voir vos différents articles.
Concernant celui-ci je pense qu’il peut englober le sujet « enfant » au sens large. C’est-à-dire que certains couples préfèreront ne pas avoir d’enfant et là aussi il y a à dire. Aujourd’hui encore, c’est juger car je pense que l’on juge tous mais encore faut-il le garder pour soit.
Je pars du principe que l’on n’est pas dans la vie du couple.
Dans votre situation, c’est une décision prise à 2 qui ne regarde que vous.
A l’inverse des générations passées, nous nous projetons plus. La société n’est plus la même, on se soucie plus de l’éducation de nos enfants. A l’époque de nos grands-parents les enfants « poussaient » tout seuls. Ce n’est pas péjoratif de dire cela, ils n’avaient simplement pas la même vie que nous. La question du chomage était quasi inexistante, on ne parlait pas de harcèlement scolaire. Il n’y avait pas tous ces écrans…
Je suis belle-mère de 2 enfants et j’ai un fils.
Mon fils va faire 18 mois d’ici peu, et oui j’ai déjà eu droit à la question du « un second ? », qui dans notre couple, pour le papa serait un 4ème.
Les 2 premiers ne sont pas les miens, mais je me soucis de leur devenir, de leur éducation, cela a effectivement des incidences sur notre vie.
Je pense qu’on ne peut pas empêcher ce genre de remarque sur l’enfant unique etc… On construit notre famille, notre cercle et cela ne regarde que nous tant que l’on est en paix avec cela.
Belle journée à vous.
withalovelikethat says
je crois que en effet ceux qui ne veulent pas d’enfants souffrent encore plus du regard des autres alors que c’est quand même super dommage! c’est un choix aussi parfait que les autres! personnellement les remarques ne me dérangent pas, c’est la plupart du temps maladroit et souvent plutôt par gentillesse. Après je sais que ça peut peser sur certains donc ça c’est dommage! en tout cas moi maintenant j’essaie de faire attention à ce que je dis!
fivplus4 says
Merci pour cet article et ton discours que l’on entend encore trop peu.
Comme nous avons galéré avec mon mari pour avoir un enfant et que nous galérons encore à l’heure actuelle pour en avoir un deuxième, j’ai beaucoup réfléchi sur l’envie d’avoir un enfant et pour moi c’est quelque chose qui ne s’explique pas objectivement mais qui se ressent profondément.
Ne pas avoir d’enfant, n’en avoir qu’un ou en avoir 2, 3, 4 etc… sont des envies propres à chacun et j’espère que les mentalités vont évoluer sur ce point parce qu’on est bien d’accord qu’aujourd’hui encore la pression sociale pour avoir au minimum 2 enfants est encore super forte.
Le paradoxe c’est qu’à l’inverse on nous a beaucoup reproché de recourir à la PMA et de ne pas accepter notre avenir sans enfant. S’acharner comme nous le faisions était un « caprice ». Je te laisse imaginer les commentaires auxquels nous avons droit s’agissant d’un éventuel deuxième bébé éprouvette… Alors que notre désir d’un deuxième enfant n’a rien à voir avec la pression sociale puisque comme toi je ne trouve pas ça triste d’être enfant unique. J’ai plusieurs exemples autour de moi d’enfants uniques qui ont adoré leur enfant, sont des personnes sociables généreuses et ouvertes alors que dans les fratries de deux et plus j’ai des exemples de rapports très conflictuels et de personnalités qui ne font pas rêver. Je suis moi-même issue d’une fratrie de quatre dans laquelle les rapports sont au mieux neutres et au pire franchement tendus. Les réunions dans ma famille sont pesantes et mes parents en sont très peinés.
Bref en fait (et objectivement parlant) j’aurais préféré être comme toi et n’avoir eu envie que d’un seul enfant, ça m’aurait en plus évité des piqûres et examens médicaux divers mais c’est quelque chose qui ne se choisit pas lorsqu’il est profondément ancré en nous!
withalovelikethat says
alors bon courage pour la fiv et surtout tu as raison de faire ce que tu ressens le plus profondément en toi!
Lucie says
J’entends souvent qu’un enfant doit avoir un frère ou une soeur pour ne pas se sentir seul, mais les enfants ne sont pas de peluches, on n’en fait pas un 2e pour donner un compagnon au premier ^^
Il faut aussi noter que beaucoup demandent pour quand est prévu le prochain pour leur propre divertissement. Parce qu’ils aiment voir des photos de leur amie enceinte sur Instagram et offrir des cadeaux de naissance. Ce sont d’ailleurs souvent ceux qui n’en ont pas qui sont les plus répétitifs ! Ce n’est pas eux qui se lèveront 5 à 10 fois par nuit pendant 6 mois (comme ça a été le cas pour notre bébé) ou qui jongleront entre carrière, nounou, petits pots et gros contrats avec 4h de sommeil dans les pattes, en mode stress maximum. Sans parler des soirées entre amis où clairement le petit gêne 😉
Notre devise : UN C’EST BIEN !
Manue says
Ce désir d enfant, chacun l a en soit. J en voulais 4, j en ai 3 et 3 gars… Pour les 2 premiers, à peine accouché, je pensais déjà à ma future grossesse…. A 15 ans je me sentais déjà prête d être mère, j ai attendu d avoir 30ans et plus de 3 ans de traitements pour le devenir. je n regrette rien, les 2 premiers ont 16 mois d écart, presque 6 ans entre les 2 derniers. Pas de 4ème, je n ai plus eu ce désir à peine accouché. Pour moi ma vie, ce sont mes enfants, mon boulot est secondaire , je travaille auprès de personnes âgées qui m ont toutes dit la même chose, profitez d eux, la vie est courte.
Je n en voulais pas un seul, trop vue ma cousine souffrir au décès de son père lorsque elle avait 14 ans et seule.
Pas le même désir que vous, pas les mêmes envies, mais des personnes comme vous qui jugent, des réflexions car j en ai 3, pas 2. Chacun fait un choix, en fonction de son vécu, de sa vie de couple etc… Je ne suis pas non plus dans la norme, car j ai arrêté de travailler pour eux, j ai juste repris à temps partiel, je veux en profiter un max, ne rien louper, ne rien regretter à mes vieux jours. MAIS juste les Gens, arrêtez de juger, vivez comme vous avez envie, profitez comme vous le voulez, la vie est tellement belle et courte.
withalovelikethat says
pourquoi dis tu des personnes comme vous? tu as eu la sensation d’être jugée dans mes propos?
PaulineElleAime says
Je trouve ton approche et ta façon de montrer votre vie, très positive. Et ce qui se dégage de ton compte instagram et ton blog, c’est justement cette sensation que vous êtes au complet, pas dans l’attente, que vous vivez pleinement tout ce que vous voulez tous les 3, en fonction de chacun. Je trouve ça beau, tout cet amour qui se dégage de votre jolie famille.
withalovelikethat says
oh merci c’est hyper touchant comme message! Je crois qu’en effet on vit pleinement sans se soucier des autres mais en se souciant de chacun de nous vraiment! et c’est un sacré bon moyen d’être plus heureux
Picart says
Bonjour,
Je m’appelle Laure. Moi je n’ai pas eu vraiment le choix.
Les FIV ont décidé pour moi.
On en a eu un premier par FIV on a eu une chance inouïe.
J’en voulais deux parce que je suis très proche de ma soeur.
J’ai fait 4FIV deux fausses couches dont une à 3 mois.
Epreuve sur épreuve où j’ai eu l’impression de me perdre de disparaître de n’être plus qu’un tube à essai à bébé.
Aujourd’hui il m’en reste une.
Mais je ne sais plus bien ce que je veux.
Un parce que je l’adore et que les moments avec lui sont précieux et que je les savoure et que tout est simple, facile.
Je continue à avoir mes passions.
Mon papa est fils unique et est un vrai exemple aussi.
Ou est ce la peur qui parle. La peur de l’échec.
Ou mon corps qui me dit stop : profite de la vie arrête.
Deux parce que je pense qu’il serait un grand frère top même adorable.
Et pour qu’il puisse jouer avec lui et se sentir entouré.
J’ai l’impression de lui enlever une chance de la vie.
Moi qui suis toujours sûre de mes décisions aujourd’hui je suis perdue.
Votre article m’a fait du bien il m’aide à trouver des réponses.
Alors tous ces préjugés c’est juste NUL : on ne choisit pas toujours son chemin. Les gens jugent sans savoir, se mêlent mais de quel droit ?
Le principal est de trouver le bonheur.
withalovelikethat says
merci pour ton commentaire. En effet il y a parfois un choix et parfois ce n’est pas un choix et pourtant si cela reste tel quel ton enfant sera heureux sans aucun doute. Il aura peut être quelque chose en moins (ne pas avoir de frère ou soeur) mais il aura aussi quelque chose en plus (avoir toute l’attention de ses parents, ne pas avoir de problème de jalousie ou de se sentir moins bien etc…) bref il n’y a pas de meilleure solution, il n’y a que des choses auxquelles s’ajuster!
M. says
Merci pour cet article plein d’honnêteté et très réaliste. D’un coup je me sent moins seule !
J’ai 32 ans et suis l’heureuse maman d’une petite fille de 5 ans. Elle est toute ma vie. Elle comble notre vie de BONHEUR. Comme ta fille, elle a un caractère très doux, elle est facile à vivre, pleine de vie, rigolarde à souhait, bavarde comme tout. Bien sûr elle a ses moments moins joyeux. On doit gérer les frustrations, les colères parfois. C’est un enfant. Rien de plus normal !! La vie de parent n’est pas un long fleuve tranquille et j’y suis allée partant de ce principe. Sans le moindre regret.
On est pleinement conscient en tant que parent de la chance d’avoir eu un bébé aussi facile ! Autour de nous, beaucoup de couples d’amis qui ont eu un premier enfant « turbulent », une vie de couple chamboulée par la vie de parent, des crises ponctuelles avec séparations courtes… nous on tient plutôt bien la route ! Et pourtant, paradoxalement, eux se lancent tous en ce moment même dans le second enfant alors que nous…on est bien comme ça !!!!!….. La vie à trois c’est tellement géniale!!!! On passe tous nos moments ensemble, on profite de choses simples. Quand nous sommes à la maison je n’ai pas l’impression que ma fille ait besoin de quelqu’un avec qui jouer. J’avoue aussi que nous adorons faire des activités avec elle. Cuisiner, jouer, danser, papoter. Elle arrive aussi à jouer seule, s’inventer ses propres jeux. On a su trouver un équilibre avec le boulot, nos loisirs (danse, sport..), nos sorties de couple. On est tellement bien comme ça, maintenant, aujourd’hui, là tout de suite !
A peine marier on te demande à quand la petite famille. Une fois ton premier accouchement passé on te demande à quand le second. Une fois le second on te demande surement à quand le troisième !? et une fois le troisième en route on doit sûrement te juger de faire trop d’enfants. C’est fou ! C’est la société qui va trop vite ou c’est nous qui n’arrivons pas à suivre ? C’est dur tous ces clichés ! C’est dur que tout un chacun ait un mot à dire sur ta vie de famille et ton utérus. Je pense même que les gens ne réalise pas l’ingérence qu’ils se permettent ! C’est entrer dans la norme que de commenter la vie des autres.
Je n’ai pas envie de subir ma vie. Je n’ai pas envie de faire un second enfant juste pour que ma fille ne soit pas seule (à ce jour elle ne réclame pas de frère ou soeur mais je sais que cela peut changer. J’ai fait partie de ces enfants ainés qui réclament le compagnon de jeu et qui a vite déchanté en voyant que mon compagnon de jeu était bien trop petit pour jouer aux jeux auxquels je voulais jouer! En revanche, maintenant adulte je suis heureuse d’avoir un petit frère et une petite soeur; je partage bcp bcp bcp plus de choses avec eux que dans l’enfance).
Ce qui fait que je ne suis pas complètement certaine ne de plus vouloir d’un autre enfant !! Peut être plus tard !? Mais là encore chacun à son mot à dire sur le fait d’attendre trop longtemps pour faire le second, le fait de faire une grossesse « tardivement » ou plus cliché sur la durée de vie de mes ovules ? (c’est un autre débat…) je trouve que la société d’aujourd’hui est trop exigeante. On classe tout le monde dans des petites cases. On devrait tous être des moutons. Des normes existent sur à quel âge se marier, quand enfanter, combien enfanter. Mais la vie ce n’est pas ça. Il faut absolument être bien soi et se poser les bonnes questions au bon moment pour ne pas subir sa vie ensuite… a bon entendeur… !
Laëtitia says
Bonjour, je suis tombé sur ton article en recherchant « enfant unique heureux ? » sur Google depuis que tu l’a écrit je ne sais pas si tu a finalement eu un deuxième ou pas mais merci d’avoir laissé ce beau message.
J’ai toujours crié haut et fort que je ne voulais pas d’enfant. J’ai finalement changé d’avis. Est ce part pression social ? Je doute encore aujourd’hui. Je n’ai pas aimé ma grossesse, je me suis posé énormément de question et je ne ressentait pas « l’amour » pour ce bébé. J’ai détesté mon accouchement (et pourtant il y a bien pire) et quand bébé est né je ne ressentait toujours rien. J’ai fait une dépression post natal et m’occuper de lui n’était que corvée ! J’ai commencé à apprécié mon fils vers 3-4 mois. Aujourd’hui il a 10 mois et clairement c’est l’amour de ma vie. Non je n’aime pas la période bébé, et plus il grandit mieux ça se passe entre nous. Je n’ai absolument pas envie de revivre tout ça. Je commence juste à sortir la tête de l’eau et encore aujourd’hui c’est parfois difficile (supporter les pleurs, ect..) . Mon mari est d’accord pour faire une vasectomie quand il aura 4 ou 5 ans. Histoire d’être sûr de ne pas changer d’avis. Mais pour moi c’est sûr et certain, et cette fois je ne me laisserai pas avoir part cette pression des autres. Notre famille a 3 sera très heureuse
withalovelikethat says
ravie de lire ton message et que ça ait pu te faire du bien! Nous n’avons pas changé d’avis depuis, je doute que l’on change aussi. On s’est dit de notre côté que mon mari ferait une vasectomie quand j’aurais 40 ans. Ecoutez vous en tout cas c’est le plus important! il y a plein d’enfants uniques heureux, surtout s’il vit dans une famille heureuse!
Jess says
Bonjour, merci de témoigner. La société a en effet besoin de changer et d’arrêter les injonctions quel qu’elles soient. Quoique que l’on fasse il y aura toujours des personnes pour émettre un avis, un jugement donc finalement chacun fait bien ce qu’il veut !
Quant aux nombres d’enfants… je comprends tous les points de vue je crois. Je suis passée du stade “je n’en veux pas” à “ok un puis on verra” pour finir par “je crois que j’en veux un troisième”.
Tu l’as dit l’important c’est d’être une famille heureuse. Je pense qu’on ne peut y arriver qu’en s’écoutant soi (le couple).
Merci encore pour ce joli témoignage.