Il y a 3 ans aujourd’hui, j’ai perdu ma maman. Et rien qu’en écrivant ces mots, les larmes montent au fond de mes yeux et mon cœur se serre. C’était il y a 3 ans, ça parait long trois ans…et pourtant…
Chaque jour qui passe je me demande » est ce qu’un jour on est moins triste? » et après ces 3 ans, je crois que la réponse pour moi est : non. Malheureusement. Mais est ce que ça m’empêche d’être heureuse dans ma vie? la réponse est également non. Après tout la vie n’est qu’une grande contradiction!
Pourtant, est ce que j’ai envie de ne plus être triste… je ne crois pas… être triste ça me fait penser à elle, ça la fait revivre, cette vie qu’elle aurait adoré vivre, ça lui donne l’occasion d’être là pour presque voir tout ce qu’elle manque. Au fond, je sais qu’elle vit au fond de nous, mon frère et moi. On a tellement d’elle en nous, et ce qu’elle nous a donné toute sa vie, fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Aurais-je confiance en moi si elle n’avait pas été ma plus grande fan, me sentirais-je plus complexée si elle ne me disait pas tout le temps que j’étais la plus belle, aurais-je réussi professionnellement si elle ne m’avait pas toujours laissé montré l’exemple de sa belle carrière… probablement pas. Parfois ça me soulage, parfois je suis en colère contre l’injustice de la vie…
Pourtant, dans la vie de tous les jours, je suis quelqu’un de très positif, très souriant et ma peine est souvent difficile à déceler pour les gens autour de moi, j’en ai bien conscience. Je sais que c’est pas forcément facile parce qu’ils aimeraient aider et que peut être je ne leur laisse pas l’occasion de le faire mais c’est ma façon à moi de faire face et bon dans la vie clairement je préfère être de bonne humeur que triste, mon cerveau semble programmé comme ça (encore un bel héritage familial je crois!).
J’aime à penser que malgré la douleur, cela m’a changée en mieux (même si évidemment je m’en serai bien passée!), j’ai l’impression d’être plus tolérante avec les petites douleurs des uns et des autres qu’elle soient petites ou grandes, plus tolérantes avec la maladresse en général (on en entend tellement quand on est triste, qu’on se rend compte qu’on ne ferait certainement pas mieux), et probablement plus consciente du bonheur d’avoir une famille et des amis aimants….
voilà c’était un article sans queue ni tête, mais parfois ça fait du bien d’en parler…
Un petit article pour ma maman qui me manque beaucoup mais qui vivra en moi pour toujours…
Aline LALLEMAND says
Pleins de courage <3
withalovelikethat says
merci aline
Julie Costinha says
Un joli article Cécile qui fait du bien surtout quand il fait écho. Pour moi qui est perdue ma soeur il y a quelques années la douleur et la peine sont toujours là mais on arrive à vivre avec et seul le temps peut aider…crois moi…
Je compare souvent cela à une plaie, qui ne saigne plus mais qui a formé une cicatrice indélébile qui fait partie de toi et qui sera toujours là… parfois certaines paroles ou moments de vie la rendent douloureuse (quand on appuie dessus) mais cette cicatrice fait partie de nous et nous a changé. Prendre le positif est important, ce genre d’évènement nous apprend beaucoup, beaucoup sur soi, sur la vie, sur les autres…On devient plus fort, plus grand, plus tolérant peut être et nous savons le prix de la vie et de nos êtres chers pour veiller chaque jour sur eux… La vie est belle malgré tout et il faut en profiter à fond !!!!
L’homme a la faculté de réminiscence et c’est une jolie force… Alors pour elles, pour tous ces êtres qui nous manquent au quotidien et à qui on pense chaque jour on doit continuer à vivre, être heureux, rire et croquer la vie deux fois plus pour eux. C’est ce qu’ils aimeraient que l’on fasse.
Continue de parler d’elle pour la faire vivre et pour prendre ses forces et suivre ses pas…
Un bel hommage et un article qui me permet d’envoyer une grosse grosse pensée à ma grande soeur…
Merci
Le temps passe…le souvenir reste…
<3 <3
withalovelikethat says
tout à fait d’accord avec toi sur tout ces points <3 douces pensées pour ta grande soeur aussi
Jojo says
Bon courage ! Et je confirme, on n’arrête pas d’être triste… Quelle jolie conclusion en tout cas, merci pour ces mots !
withalovelikethat says
merci! <3
Virginie says
Que je te comprends Cécile. Et je t’avouerai que pour moi aussi c’est normal d’être triste et que oui je serai toujours triste aussi sans pour autant oublier de vivre et d’être heureuse. Ton article me rassure, oui. Je suis rassurée car j’ai moi aussi perdu ma maman il y a 18 mois, et je me disais, non, tu as un truc qui cloche, ça fait 19 mois et tu es toujours triste … Mais je me rends compte grâce à toi que je peux me sentir en paix avec ce que je ressens. <3 Merci Cécile.
withalovelikethat says
je crois que tous les témoignages des gens qui l’ont vécus le prouvent, cette peine ne part jamais vraiment mais on apprend à vivre avec cette cicatrice
Charlotte says
Ton article fait tristement écho à celui que j’ai écrit hier…
On est pas moins triste avec le temps. On apprend juste à vivre avec. Et parfois même, on arrive à sourire en se rappelant les bons moments, même so la peine est toujours là…
En tous les cas, en ce triste anniversaire, je pense bien fort à toi ❤️
Je t’embrasse
withalovelikethat says
j’ai voulu laisser un message sur ton blog mais je ne peux visiblement pas en laisser sur les blogs hebergés sur wordpress…bref …en effet un bel article qui a fait écho
Charlotte says
Ah ouais ? C’est bizarre ça
En tout cas, je te fais plein de bisous <3
withalovelikethat says
oui c’est les blogs hébergés par wordpress…il me dit que je dois me connecter sur wordpress mais comme je suis aussi sur mon compte wordpress je n’ai pas d’autres mots de passe…il doit y avoir un deuxième mot de passe pour le compte wordpress normal j’imagine mais je le connais pas
C-A D says
que je partage ton avis … le chagrin ne part jamais même vingt ans plus tard, mais on s’y habitue petit à petit et on est quand même heureux… mais les grands jours, même dans les grandes joies de la vie, il reste un petit nuage pour celui ou celle avec qui on ne peut plus partager cela… bises,
withalovelikethat says
c’est beau de voir qu’on est comprise
laure says
Cécile,
J’ai perdu mon père brutalement il y a 15 ans. J’avais 15 ans, j’étais fâchée avec lui pour des conneries d’ado. Je n’ai pas eu le temps de me réconcilier avec lui.
Aujourd’hui j’aurai aimé qu’il m’accompagne dans ma vie, qu’il rencontre mon amoureux, me guide et m’encourage dans mon projet d’ouverture d’atelier, qu’il m’entoure de sa confiance et de son charisme, qu’il me prenne dans ses bras pour me dire que ça ira…
J’aimerai te dire que ça fait moins mal, c’est vrai et faux à la fois. J’ai l’impression qu’on apprivoise ce manque, comme une cicatrice toujours présente pour se rappeler.
Comme ça fait maintenant quelques années, j’ai peur d’oublier.
Continue de te souvenir de tous les petits bonheurs que tu as pu partager avec elle, des petits riens qui sont si importants.
Je pense fort à toi en ce jour qui t’est si particulier.
Bises
withalovelikethat says
merci Laure, en effet c’est le rôle de soutien et les nouveaux projets qui rendent ce manque si terrible par moment!
Angélique Méli Gourmandises says
Chère Cécile, les billets sur ta maman sont toujours très touchants.
De là où elle est, elle doit être si heureuse et fière de te voir positive, souriante, joyeuse et pleine d’amour ! 🙂 Je pense bien à toi en ce jour anniversaire douloureux. Bisous ! Angélique
withalovelikethat says
<3
Séverine says
Non, on est pas moins triste un jour, je te le confirme.
Cela fera 16 ans bientôt que j’ai perdu mon père, et je ne suis pas moins triste qu’avant. Mais tout comme toi, j’en fait une force au quotidien, et c’est cette épreuve qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
Pas un jour ne passe sans que je n’ai une pensée pour mon papa, directement ou indirectement, mais c’est généralement beaucoup avec le sourire.
Et puis il y a les jours sans, les jours où rien ne va et où je maudis la maladie, où j’aimerais qu’il ne soit jamais entré à l’hôpital ce jour de septembre, mais on ne peut faire machine arrière, alors je pleure un bon coup parce que oui on a le droit d’être triste et que non ça ne passera jamais.
Mais la vie continue, et pour eux, on se doit de la rendre aussi belle que possible !
Je t’envoie beaucoup de soutien, et des bizous
Séverine
withalovelikethat says
tout à fait d’accord avec ta philosophie et façon de voir cela…comme je suis très positive, je préfère me garder un temps spécial tristesse lors des dates importantes parce que oui on a le droit d’être triste!
amelie queen says
<3 Courage Cécile.
Ton article "sans queue ni tête" a au contraire beaucoup de sens.
withalovelikethat says
merci poulette
Elia says
Beautiful article Cécile.
Tu fais preuve de force, de courage et de bcp d’intelligence dans ta douleur. Tes mots sur tes maux sont également très précieux. Merci pour cet article.
You will get better.
withalovelikethat says
<3
Billie says
<3 <3 <3
withalovelikethat says
<3
daphnee says
Tres beau temoignage ma belle et qui je suis sur t a fait du bien a l ecrire…. je suis de tout coeur avec toi…. ta grande force est d avoir compris que tu seras toujours triste…. que la douleur ne passera pas…. mais ce n est pas une faiblesse bien au contraire cest une force car tu as accepté et compris que ca ne servait a rien d etre triste que ca ne changerai rien au drame que tu as vecu…. alors autant sourire et etre heureux puisque toi tu es vivante!!!! Mon papa est décédé il y a 18mois…. il ne se passe pas une journée sans que je pense a lui…. je n ai pas effacé son numero de mon repertoire de telephone …. je pleure a chaque fois que j entre ds ce foutu cimetière mais j y vais tjs seule. …. car jai besoin de pleurer de me retrouver avec lui…. encore quelques remords regrets concernant mon papa…. hormis ca …. ma vie a continué … mon sourire est tjs present…. ma fille de 4ans est ma plus grande force…. je profite de chaque jours…. je fais encore la fete…. parce que moi jsuis vivante…. jai cette chance…. alors je ne vais pas gacher tout ca…. meme si a 30ans ne plus avoir de papa….cest dur…. je pense fort a toi….. je t embrasse
daphnee says
Au debut de mon texte je voulais dire que tu avais compris que ca ne servait a rien d etre accablé (a la place de triste)
withalovelikethat says
merci Daphnée
Emilie says
Un article très émouvant… je n’ai rien de transcendant à dire, je n’ose imaginer ta peine, alors je te fais un gros hug virtuel ! (((HUGS)))
withalovelikethat says
merci Emilie! il n’y a parfois pas de mots de toute façon (encore une chose que j’ai appris avec cette expérience!)
Claire says
Je ne te connais qu’à travers ton blogs et les réseaux sociaux. Mais cela me permet tout de même de dire que tu es un jeune femme formidable Cécile. Je ne trouve aucun mot pour restrancrire ce que j’aimerais t’ecrire. La vie est parfois tellement injuste. Ta maman doit être si fière de toi ! Je t’apporte toutes mes pensées et mon soutien.
withalovelikethat says
merci Claire!! <3
Miss Figolu says
Joli billet plein d’émotions. te lire me donne des frissons. Tu as choisi de répondre à tout ça en profitant au max de la vie et c’est juste magnifique.
Les années passent et ce n’est pas moins dur, non, mais je suis sûre qu’elle continue d’etre mega fière de toi ! Tu es si extra !
Je te fais un bisou
<3
withalovelikethat says
merci! <3
ginette says
Ma douce Cécile, merci pour tes paroles qui font écho chez de nombreuses personnes. Comme toi, je pense que la perte d’un être cher nous change, nous rend plus fort et nous permet de voir les beaux côtés de la vie qu’il/elle aurait tant aimé partager avec nous. Perdre sa maman, c’est la plus grande peur que l’on a depuis l’enfance. Quand je vois qui tu es et comment tu vois la vie, je me dis que ta maman t’a laissé beaucoup de belles qualités! Je t’embrasse fort <3
Elise Morel says
Je me suis posée cette question ces dernières années : maman est parti il y a 12 ans, j’allais avoir 30 ans, j’étais seule et les années qui ont suivi ont été difficiles. Son manque a été cruel, très longtemps je l’avoue. L’arrivée de mon fils et un gros pépin de santé ont eu l’effet de remettre un peu d’ordre dans ma tête, de transformer doucement la douleur, le manque, par une expérience, un héritage. Bref du négatif vers le positif. J’avoue que c’est encore difficile, surtout quand mon fils me demande « pourquoi Mamie elle fait toujours dodo ? » mais je me sens plus sereine. Le temps et certains évènements ont fait leur oeuvre : non pas d’effacer mais de transformer en positif son départ. Je vous souhaite une belle vie familiale (c’est à notre tour de construire maintenant 😉
withalovelikethat says
oui je comprend, je parle de ma mère à ma nièce et elle me demande, mais pourquoi elle n’est plus là…mais je suis contente qu’elle sache qui elle est quand même, même si elle l’a très peu connue). J’avoue que pour ce qui est de continuer à construire, c’est assez dur de s’imaginer avec un bébé mais sans ma maman…
Anne-Charlotte says
Je t’envoie tout plein de bisous anglais en ce triste anniversaire Cécile. Comme tu le dis si bien la tristesse ne part jamais, on apprend simplement à vivre avec…
Claire says
En lisant tous vos messages les larmes me montent.
J’ai perdu mon père à l’âge de 16 ans très brutalement. Un coup de téléphone qui fait tout basculer…
Avec le recul de ses 10 ans passées, j’ai l’impression d’être passée de l’enfance à la l’âge adulte. Cette faille si invisible, très peu de mes amis ne savent que j’ai perdu mon père et le peu ne savent comment, le cœur lourd à des moment précis de notre vie… Mais aussi une si grande force à la fois, le recul sur les petites contrariétés de la vie et une maturité. Je pense que dans la vie d’une personne, il y a ce avant et le après.
Milune says
Ô ma biquette je suis tellement peinée pour toi. Je pense souvent au jour où je perdrais mon père ou ma mère et ça me tord le ventre je pense aussi que je ne m’en remettrais pas. Des fois je pleure rien qu’à imaginer leur disparition et en même temps à les voir si fort aujourd’hui ça me semble impossible.
Plein de courage et de bisous à toi.